Le sport a pris une importance considérable dans les sociétés contemporaines. Pourquoi tant d’efforts ?
Tous les articles parus sur scienceshumaines.com en décembre 2014.
Le sport a pris une importance considérable dans les sociétés contemporaines. Pourquoi tant d’efforts ?
Le Proche-Orient explose, La Russie s’arme, la Chine menace ses voisins, l’Afrique de l’Est souffre… Mais qui pilote le monde ? Plus personne, affirme Pierre Hassner. Bienvenue dans le « désordre » mondial.
La globalisation n’unifie pas le monde, elle le fragmente. En mettant les territoires, les droits et les salaires en concurrence, les firmes globales créent de nouvelles inégalités.
On croyait la guerre à bout de souffle. Elle ressurgit sous de nouveaux visages. Les armées régulières côtoient sur le terrain d’autres figures combattantes : l’insurgé, le mercenaire, le robot, le cyber.
L’« État islamique » (ou Daesh) réunit et radicalise deux conceptions du jihad : l’islam privatisé d’Abdallah Azzam, et le jihad mondialisé d’Oussama Ben Laden.
Le capitalisme, vecteur de démocratie ? Cette thèse est aujourd’hui contredite par l’essor de régimes autoritaires, qui triomphent sur la scène économique sans rien céder en matière de démocratisation.
L’idée d’un « droit de migrer » commence timidement à s’énoncer au sein des instances internationales, malgré la résistance des opinions occidentales.
Les initiatives mondiales se multiplient dans le domaine de la santé. Cette nouvelle « santé globale » véhicule une nouvelle philosophie sanitaire.
Les énergies fossiles ont la vie dure. À l’horizon 2035, elles devraient encore représenter les trois quarts de la production énergétique mondiale.
Les Français se défient des institutions et des autres. Dommage, car la confiance insuffle du bien-être, des échanges et de la croissance.
Quand les fruits du capital sont supérieurs à ceux du travail, le fossé entre riches et pauvres se creuse, constate l’économiste Thomas Piketty. Comment inverser la tendance ?
La géographie offre une grille de lecture stimulante pour penser les fractures sociales et économiques. À condition de ne pas s’arrêter à l’opposition trop sommaire entre ville et périphérie.
Filiation, mariage, laïcité… : sur tous les grands sujets, le Conseil constitutionnel et le Conseil d’État ont tendance à avoir le dernier mot. Les magistrats seraient-ils en train de conquérir le pouvoir, au détriment des élus ?
Dans un monde saturé d’informations, l’école est en train de perdre le monopole du savoir. Elle traverse une crise d’identité majeure.
Plus souple et plus cool qu’autrefois, la famille contemporaine promeut un individualisme relationnel : on s’y affirme autant qu’on s’y entraide.
On croyait l’autorité décimée par la tornade soixante-huitarde. Elle ressurgit sous des formes plus humaines : la compétence, le charisme et la sollicitude.
On les appelle les « makers » (« ceux qui fabriquent »). Ces passionnés de bricolage, de technologies et d’impression 3 D sont en train de se structurer en un mouvement international. Avec un objectif : révolutionner le travail.
Du covoiturage à la colocation, du crowdfunding au coworking, l’économie de partage est en plein boom. Serait-elle en train de révolutionner les bases de l’économie pour promouvoir un mode de développement plus convivial et écologique ?
Des messages privés échangés au bureau, du travail à terminer le soir chez soi… Le déferlement des écrans connectés a rendu poreuse la frontière entre la sphère privée et professionnelle.
Au-delà du bien-être animal, y a-t-il de bonnes raisons pour renoncer à l’alimentation carnée, voire pour l’interdire ?
Aux États-Unis, la poussée des affirmations religieuses provoque en retour l’émergence d’un athéisme revendicatif.
Après la notion de risque, c’est désormais celle de vulnérabilité qui déferle dans le discours politique et social. Changement de paradigme ?
Il règne partout une véritable injonction au bonheur. Injonction pernicieuse : à trop exalter le positif, nous courons le risque de ne plus savoir vivre.
En portant haut et fort les valeurs individualistes, le développement personnel ne cesse de conquérir de nouveaux adeptes. Signe d’époque…
Le vocabulaire du bien-être et de la qualité de vie s’invite de plus en plus sur nos lieux professionnels. Mais les conditions de travail ont du mal à se mettre au diapason.
Homo, hétéro, bi, trans…, les identités sexuelles sont multiples et se définissent à partir des déterminismes biologiques, sociaux et de la liberté individuelle.
Ils classent, recommandent, façonnent nos réseaux, régulent les marchés, détectent les criminels… Les algorithmes ont nos vies à l’œil, pour le meilleur et pour le pire.
Internet favorise aussi bien l’innovation que la criminalité… Les États, en partie impuissants, hésitent sur la stratégie à adopter.
Tension, nombre de pas, sommeil…, tout (ou presque) peut se mesurer avec un smartphone. Gadget ou révolution médicale ?
Les progrès des neurosciences s’accompagnent d’un mythe scientifique selon lequel il suffirait d’observer l’activité cérébrale pour comprendre le fonctionnement de la pensée.
Loin d’être un pur divertissement, les séries Lost, Six Feet Under, et autres Mad Men, seraient un lieu où notre vie morale peut trouver à se perfectionner.
Poids, taille, âge de la puberté… : la biologie humaine connaît des évolutions spectaculaires, notamment sous l’effet de notre environnement chimique.
De nombreux penseurs prônent un nouvel humanisme, placé sous le signe de la fraternité. Rencontre avec trois d’entre eux, Abdennour Bidar, Tzvetan Todorov et Jean Picq.
Le dossier de ce numéro aborde, entre autres, le thème des livres qui peuvent changer la vie. Nous avons mis nos internautes à contribution : quels livres du champ psy les ont particulièrement marqués ?
Solitude, désespoir, perte de plaisir ou d’intérêt pour les activités de la vie courante, pensées suicidaires… la dépression est une maladie que les antidépresseurs, seuls, ne peuvent pas toujours combattre.
À l’issue du cycle de conférences « À la découverte de la psychologie d’aujourd’hui » consacré aux apprentissages, c’est au tour de la psychologie clinique et de la psychopathologie d’être en tête d’affiche. Catherine Bungener dresse un panorama de l’évolution de ces disciplines.
« Deviens ce que tu es », exhortent certains chantres du développement personnel. « Balivernes ! » répondent les psychologues. Changer de vie, ce n’est pas cela ! Alors, qu’est-ce que c’est ? Et surtout, comment fait-on ? Enquête auprès de 4 experts…
Certains best-sellers du développement personnel sortent complètement des sentiers battus. Leurs auteurs prolongent même leur propos en s’exposant sur un blog ou devant leur webcam. Et deviennent des stars de leur domaine, dans une logique d’entrepreneurs.
Gourous, psychiatres, avocats, journalistes… Aujourd’hui, presque n’importe qui peut se tailler un joli succès en prêchant les techniques du changement. En écrivant presque n’importe quoi ?
Changer, c’est parfois procéder par petits pas, en empiétant sans cesse davantage dans sa zone d’inconfort. David Laroche, figure montante du développement personnel autrefois rongée par l’inhibition, illustre cette théorie par l’exemple.