Archives février 2015

L’histoire n’a retenu d’eux que quelques grands noms : 
d’Archimède à Thomas Edison, de Léonard de Vinci à 
Steve Job. Mais ces têtes d’affiche cachent l’armée invisible des innovateurs anonymes qui forment pourtant l’essentiel 
de l’innovation ordinaire.

Nombre des objets que l’on utilise aujourd’hui ont survécu aux innovations.

Quel est le pays qui a le plus inventé dans l’histoire ? La Chine. Mais c’est l’Europe qui a capté leur héritage.

Pour faire mieux avec moins, 
se présentent deux voies : 
jugaad ou low-tech. Comparatif.

Et si les innovations d’aujourd’hui n’étaient plus porteuses de croissance ? Plusieurs économistes américains soutiennent cette thèse 
qui fait débat aux états-Unis.

Selon l’économiste Marc Giget, nous sommes aujourd’hui dans cette inquiétante période de transition durant laquelle l’innovation devient visible dans beaucoup de secteurs mais pas encore ses résultats sur l’emploi, la croissance et notre bien-être.

Pendant des décennies, le vélo est resté inefficace, dangereux et inutile. Il fut un loisir 
de dandys et un sport de casse-cou avant 
de devenir un moyen de transport courant.

La diffusion rapide du smartphone dans la population, exemple type de l’innovation, montre comment interagissent les choix techniques et les usages. Elle permet aussi de tester 
trois grands modèles de propagation d’une technologie dans 
la société.

Les innovations médicales semblent ouvrir des perspectives grandioses sur la capacité de réparer le corps humain. 
Sauf que la santé n’est pas commandée par les seules innovations médicales.

Les initiatives qui composent l’innovation sociale forment une nébuleuse aux frontières floues, mais qui ne cessent 
de grappiller du terrain à mesure que 
l’État providence décline.

On voit souvent le système scolaire comme un système bloqué incapable de se réformer. La réalité est en fait plus complexe : 
les dynamiques de changement sont bien présentes, même 
si elles sont souvent freinées par le jeu des différents acteurs.

Innover est devenu la règle d’or de l’art moderne. C’est ainsi que les objets 
les plus banals peuvent devenir des œuvres, car la nouveauté est dans le geste, 
et non dans l’objet.

La nature innove souvent selon 
une organisation en mosaïque : 
par juxtaposition de briques élémentaires qui s’assemblent et se différencient.

L’innovation est une notion hybride, carrefour de plusieurs domaines : économie, histoire, sociologie, psychologie, management, etc. 
Les approches s’entrecroisent parfois et se cloisonnent souvent. 
De sorte qu’il est bien difficile d’avoir une vue d’ensemble. 
D’où ce guide de lecture destiné à cheminer dans les méandres 
d’un domaine foisonnant.

L’innovation serait le moteur 
de la croissance et de l’emploi : 
cette apparente vérité, qui sert de fondement aux politiques d’innovations, est pourtant loin d’être évidente.

Qui se radicalise, pourquoi et par quels processus ? En France apparaissent 
deux groupes aux ressorts distincts, l’un issu des banlieues 
et passé par la délinquance, l’autre venant des classes moyennes,
 le regard tourné vers la Syrie.

Les analyses ne manquent pas pour tenter de rendre compte des attentats meurtriers des jihadistes. Elles émanent de divers horizons : islamologues, historiens, politiques, psychologues ou experts des mouvements terroristes. Les théories explicatives peuvent 
se raccrocher à quatre grands groupes.

Pour le politiste Olivier Roy, le jihad attire d’abord des jeunes en perdition,
 qui se cherchent un destin dans un héroïsme sanglant.

Décapitation, mise en scène de l’horreur… L’histoire abonde en crimes atroces. Pourtant la nature a prévu une barrière : l’empathie. 
Comment fait-on pour la neutraliser ?

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la mortalité due au paludisme régresse. Comment expliquer ce succès ?

Hervé Inglebert analyse les enjeux de l’histoire à grande échelle : 
comment restituer la totalité des passés de l’humanité ?

Des modèles psychopédagogiques émergent pour reconnecter les jeunes 
avec les mathématiques, jugées particulièrement anxiogènes.

L’économie comportementale décrypte les incitations 
qui orientent le plus souvent nos comportements 
de salariés ou de consommateurs.