Alors que les sagesses antiques préconisaient d’accepter notre destin, nous sommes désormais incités à nous en émanciper pour inventer notre vie. Comment s’est opéré ce basculement ?
Tous les articles parus sur scienceshumaines.com en juillet 2023.
Alors que les sagesses antiques préconisaient d’accepter notre destin, nous sommes désormais incités à nous en émanciper pour inventer notre vie. Comment s’est opéré ce basculement ?
Il est mille manières de prendre un nouveau départ : de façon réfléchie, improvisée, involontaire, joyeuse ou brutale. Ces moments inauguraux façonnent l’existence, lui donnent des atours romanesques et renforcent notre sentiment de vivre. Rencontre avec la philosophe Claire Marin, qui consacre à ces « débuts » un passionnant essai philosophique.
Dans quels contextes les changements de vie surviennent-ils ? Faut-il y voir l’aboutissement de décisions réfléchies, l’expression d’insatisfactions latentes ou l’effet d’injonctions sociales ?
En 2023, près d’un Français sur deux aurait pensé à changer de métier d’après l’Ifop. La transition se fait rarement du jour au lendemain. Par quelles étapes passent ceux qui se lancent dans l’aventure ?
Tatouages, implants, body-building, régimes… Le corps n’est plus un legs intangible, mais un espace de construction et d’affirmation du moi. Une manière de reprendre le contrôle sur son existence, dans un monde qui nous échappe.
Plus individualisées que les monothéismes, les spiritualités néopaïennes séduisent des individus en quête de changement de vie. Elles ont en commun de promettre un bien-être taillé sur mesure.
Vivre de voyages, de paysages et de rencontres : c’est le pari des nouveaux nomades, qui choisissent de bouger au gré de leurs envies à l’âge où les autres cherchent à s’installer. Le journaliste Maxime Brousse a enquêté un an auprès de ces itinérants 2.0.
Les romans comme les sciences humaines aiment évoquer l’audace de ceux qui partent à la recherche d’une nouvelle vie. Ils parlent peu de ceux qui rentrent et peinent à réintégrer leur place.
Hypnose, méditation, sophrologie, réflexologie… ces pratiques anciennes reviennent en force et s’intègrent de plus en plus aux psychothérapies. D’où viennent-elles ? Et comment expliquer cet engouement ?
Pratiquée depuis des temps immémoriaux, l’hypnose voit aujourd’hui son efficacité reconnue, notamment face aux troubles anxieux et aux douleurs chroniques.
La méthode EMDR a le vent en poupe. Elle affiche des résultats intéressants, notamment dans le traitement du psychotraumatisme.
Les traumatismes psychiques laissent une empreinte corporelle. Des méthodes telles que l’EMDR ou l’hypnose peuvent aider à retrouver un sentiment de sécurité.
L’analyse bioénergétique est née d’une critique de l’approche psychanalytique classique, initiée par Wilhelm Reich dans les années 1930. Elle s’appuie sur des exercices corporels, de la tête aux pieds en passant par le diaphragme.
Pratique populaire dans le domaine du bien-être, la sophrologie provoque un niveau de conscience intermédiaire entre la veille et le sommeil.
Reiki, réflexologie, rolfing… Si les méthodes faisant appel au toucher dans le parcours de soins ne sont pas nouvelles, leurs bénéfices sur le plan scientifique commencent seulement à être reconnus.
Pour ce neurobiologiste passionné par la musique et collectionneur de tableaux, l’art est le propre du cerveau humain, et ce depuis la nuit des temps. Mais pourquoi nos neurones en sont-ils si friands ?
La musicothérapie agit sur l’anxiété, et permet de raviver des souvenirs. Reportage dans un Ehpad où elle est proposée chaque semaine aux résidents.
Chacun a pu expérimenter, au moins une fois dans sa vie, le soulagement que procure l’écriture. Au point que les psys sont de plus en plus nombreux à inciter leurs patients à prendre la plume.
Historiquement ancrée dans la psychiatrie, l’art-thérapie a sensiblement élargi son rayon d’intervention. Elle est notamment mobilisée du côté des Ehpad, ou des établissements sociaux.
Pour le politiste Jacques de Maillard, les rapports entre la police et les jeunes de quartiers défavorisés se dégradent depuis des années, sur fond de discriminations. Un « terreau fertile » pour une vague émeutière violente.