La psychologie de la santé étudie les facteurs psychologiques, sociaux et biologiques jouant un rôle dans le maintien de la santé, mais aussi le déclenchement et l’évolution des maladies.
Tous les articles parus sur scienceshumaines.com en mai 2020.
La psychologie de la santé étudie les facteurs psychologiques, sociaux et biologiques jouant un rôle dans le maintien de la santé, mais aussi le déclenchement et l’évolution des maladies.
La psychopathologie s’attache à repérer, dénommer, classer les troubles psychiques. Et suscite des débats récurrents sur ce qui est « normal » ou non.
Aucune thérapie ne fonctionne à coup sûr face à tous les troubles mentaux, ni avec tous les patients et tous les thérapeutes. D’où une multitude d’approches différentes, parfois contradictoires.
Elle étudie les dispositions individuelles qui nous caractérisent et nous différencient des autres, tant dans notre manière de nous comporter que dans notre manière de penser, d’interpréter la réalité et de vivre des émotions.
La psychologie du développement étudie comment un sujet évolue, en interaction avec autrui et l’environnement, en particulier pendant l’enfance.
Souvent imitées, parfois contestées, toujours inspirantes, voici les figures tutélaires de la psychologie du développement.
Nous agissons quotidiennement en nous identifiant à des groupes, en nous souciant de l’approbation d’autrui, et en référence à des normes communément admises : la psychologie sociale privilégie la démarche expérimentale pour étudier ces phénomènes.
Comment faisons-nous pour comprendre et produire du langage, raisonner et prendre des décisions, résoudre des problèmes ? Mais aussi pour mémoriser, nous concentrer et reconnaître les objets qui nous entourent ?
La neuropsychologie étudie le lien de la cognition, de la pensée, du comportement, avec l’organisation et le fonctionnement du cerveau.
Longtemps hégémonique en France, la psychanalyse reste le courant le plus connu de la psychologie. Rançon du succès, il est aussi l’un des plus contestés.
Sans chercher à imposer le diktat d’un bonheur individuel, la psychologie positive étudie scientifiquement ce qui rend la vie riche de sens et de potentialités.
Au cours de ces dernières semaines, le recours systématique au port du masque par les professionnels de santé a bouleversé la relation soignant-soigné. Quels changements sont à l’œuvre ? Quelles réactions le port du masque par les soignants suscite-t-il chez les patients ? Comment les soignants accompagnent-ils leurs patients dans cette période anxiogène ? Comment parviennent-ils à leur manifester leur empathie et leur soutien en dépit du masque qu’ils portent ? Existe-t-il des situations plus préoccupantes où le soin est empêché – ou tout au moins rendu plus délicat – par le port du masque ? Les premiers résultats d’une enquête sociologique donnent quelques éclairages sur ces questions.
Pur altruisme, gratification personnelle, influence d’un proche…, donner ses gamètes ou son sang est un acte généreux dont les déterminants sont nombreux.
L’altruisme serait-il le fruit de nos hormones favorisant les comportements prosociaux ? L’équation n’est pas toujours aussi simple… L’ocytocine par exemple, ne suscite pas que des bons sentiments.
Accompagnant un membre de leur famille âgé, malade ou en situation de handicap, les aidants ont eux-mêmes besoin de soutien.
Chaque année, des millions de Français donnent de leur temps pour aider les autres. Aussi généreux qu’il soit, cet engagement n’échappe pas aux contraintes sociales ni aux tentations d’instrumentalisation.
Si la philanthropie a toujours existé, elle s’est beaucoup transformée. Loin d’être désintéressées, les initiatives individuelles ont laissé place à des réseaux complexes alliant actions privée et publique.
Faire naître chez les citoyens une prise de conscience de leurs intérêts communs, pour affronter les risques et les défis auxquels ils pourraient être confrontés. C’est la doctrine politique qu’élaborèrent Léon Bourgeois et ses camarades il y a plus d’un siècle.
Toujours abondamment cité en France comme aux États-Unis, l’aristocrate normand a pronostiqué dès le milieu du 19e siècle l’expansion inexorable des régimes démocratiques face aux monarchies traditionnelles. Il en a décrit les rouages, mais aussi les failles.
Le monde animal n’est pas qu’un lieu de compétition sans merci. Il est aujourd’hui attesté qu’il existe des formes de coopération et de solidarité en son sein. Jusqu’où ?
Les lobbies sont réputés agir dans l’ombre pour orienter la loi dans leurs intérêts. La réalité est néanmoins plus complexe. En quoi consiste exactement le lobbying ? Qui sont les lobbyistes ? Comment peut-on encadrer ces activités ?
William Marx inaugurait en janvier dernier la chaire de littératures comparées au Collège de France. En restituant l’altérité et l’étrangeté des textes anciens ou lointains, il invite les lecteurs à enrichir leur vision du monde.
Les cartes géographiques ont toujours été des instruments du pouvoir étatique. Grâce à l’avènement du Web 2.0, les populations peuvent enfin s’approprier ces outils. Avec une conviction : figurer sur la carte, c’est exister.
Selon une étude italienne, la grippe dite « espagnole » de 1918-1920 a entamé la confiance des individus dans la société. L’effet se transmettrait sur plusieurs générations.
Pour comprendre la nature, pourquoi ne pas l’écouter ? En enregistrant notre environnement, Jérôme Sueur mesure à sa façon la biodiversité et quantifie son appauvrissement actuel.