Alain Epelboin, médecin-anthropologue français, est l’un des premiers à être intervenu à chaud, dès le début d’une épidémie. C’était en 2003 au Congo, alors que sévissait le virus Ebola. Il revient dans cette interview sur la spécificité et la nécessité de la démarche anthropologique dans une telle situation. Une expérience qui peut aider à réfléchir dans le contexte actuel du coronavirus. Car les épidémies bouleversent les habitudes, et l’urgence écrase souvent à tort l’humanisation.