Archives novembre 2014

Identifier des ressemblances entre les mythes d’ici et 
de là-bas ne suffit pas. Encore faut-il expliquer pourquoi. Après bien 
des tentatives, la nouvelle mythologie comparée ne retient que deux raisons : l’héritage et l’emprunt.

Les mythes ne sont ni des romans ni des mémoires ni des prières. Que racontent-ils ? 
Il y a bien longtemps que des esprits curieux 
les soupçonnent de cacher autre chose 
que ce qu’ils disent. De là est née la science 
des mythes.

Une nouvelle méthode, inspirée par la génétique, 
permet d’établir la généalogie des variantes d’un même mythe 
et de localiser sa source ancienne. Démonstration.

Depuis l’Antiquité, les mythes intriguent par leur étrangeté. Philosophes, poètes, puis linguistes, anthropologues et historiens on tenté de les déchiffrer de différentes manières.

De nombreuses légendes affirment que les hommes sont nés de la terre qu’ils occupent. Aujourd’hui encore, le principe d’autochtonie sert à légitimer le droit d’être là où on est.

Les grands héros civilisateurs vont souvent par paires. Et le plus civilisé des deux 
n’est pas toujours celui qui l’emporte.

Toutes les fins du monde légendaires ne se ressemblent pas. Pour certaines cultures anciennes, le monde, n’ayant pas été créé, ne saurait disparaître mais seulement se renouveler. 
Les apocalypses sont des inventions plus tardives, 
qui ont prospéré avec le christianisme.

Sisyphe est ce héros que les dieux de l’Olympe condamnèrent à pousser inlassablement le même rocher. Albert Camus y a vu le modèle de l’homme jeté dans un monde fait de répétition et d’absurdes activités. Qu’avait donc fait Sisyphe pour mériter ce châtiment ? 
La réponse fait de lui un héros transhumain.

Héros des progrès de l’esprit humain, 
puis suspecté de satanisme, Prométhée 
est devenu à la fin du 20e siècle un adjectif qui qualifie les dangers de la technoscience.

Une légende andine millénariste a traversé les siècles. 
Voici comment elle est devenue un symbole vivant de la nation péruvienne, avant de drainer des foules cosmopolites attirées 
par le kitsch du néochamanisme.

Monstre marin d’origine mythique, le Léviathan fait 
aussi office, depuis le 17e siècle, d’allégorie de la puissance protectrice de l’état. Ce nouvel habit ne lui a pas pour autant 
garanti une image positive.

De rituel réparateur qu’il était, le bouc émissaire est devenu, aujourd’hui, une façon de dénoncer une croyance fausse. Un mythe en quelque sorte…

Qu’y a-t-il de commun entre les apocalypses bibliques et l’annonce des catastrophes climatiques à venir ? Souvent, l’idée qu’une révolution des mœurs et des esprits pourrait nous en sauver.

Audrey Akoun thérapeute cognitivo-comportementaliste, et Isabelle Pailleau, psychologue clinicienne du travail et des apprentissages, ont co-signé Apprendre autrement avec la pédagogie positive, et Je dis enfin stop à la pression (Eyrolles, 2013 et 2014). Toutes deux animent des ateliers où elles dispensent ce qu’elles appellent la pédagogie positive, inspirée de la psychologie du même nom.

La publication de ses Cahiers noirs révèle l’ampleur de l’antisémitisme de Martin Heidegger. Son engagement pour le nazisme invalide-t-il l’ensemble de 
son œuvre philosophique ? Le débat est relancé.

Les oeuvres d’Aristote viennent d’être rassemblées dans un seul volume. 
3000 pages d’une pensée magistrale, articulant tous les savoirs de son temps.

Lorsqu’on leur demande d’estimer leur niveau de vie, 
une majorité de 
Français se trompe.

Victimes de l’exclusion, les sans-abri reconstruisent 
une société miniature avec ses propres lois. 
Voyage au pays de la marginalité.

Pour le psychologue Olivier Houdé, on apprend en résistant à 
ses propres automatismes. Bonne nouvelle, ça se travaille !

Quand on n’est pas d’accord, on peut voter, appeler un arbitre ou négocier, 
c’est-à-dire concevoir à plusieurs une décision acceptable par tous.

Comment négocier l’heure du coucher ou le devoir de maths ? Le coup de 
la « carotte » n’est pas un idéal : mieux vaut s’inspirer de techniques de manipulation.

Obtenir un accord mondial sur des biens collectifs exige de définir
un objectif commun. Malgré les efforts des instances internationales 
et de la société civile, les États privilégient leurs propres intérêts.


Entre négociateurs, la différence des cultures n’est qu’un arbre 
qui cache la forêt. D’autres facteurs, structurels, professionnels et individuels guident leurs comportements.