L’expérience professionnelle est faite d’une multitude de savoirs informels. Les apprentissages implicites, souvent inconscients, en constituent une grande part. Mais pour les transmettre, il faut déjà les débusquer.
Tous les articles parus sur scienceshumaines.com en novembre 2015.
L’expérience professionnelle est faite d’une multitude de savoirs informels. Les apprentissages implicites, souvent inconscients, en constituent une grande part. Mais pour les transmettre, il faut déjà les débusquer.
Apprendre est devenu une constante des sociétés contemporaines. Dans les loisirs comme au travail, à tous les âges de la vie, de manière formelle ou informelle, volontaire ou contrainte…
Saint Augustin pensait, comme Aristote, que le goût d’apprendre est naturel. Les bébés, ces chercheurs en herbe, semblent le confirmer. Plus étonnant : ni la soif ni les capacités d’apprendre ne semblent s’éteindre avec l’âge.
Des autodidactes d’antan aux apprentissages autonomes de l’ère numérique, les pratiques d’autoformation ont une longue histoire.
Le choix d’un métier fut longtemps inscrit dans un destin social fixé d’avance. Aujourd’hui, il s’apparente plutôt à une quête permanente d’un avenir toujours incertain et reconstruit. D’où la nécessité de repenser les conditions de l’orientation.
Auberges de jeunesse, scoutisme, maisons des jeunes et de la culture…, autant de moyens pour éduquer et cultiver le peuple. Durant le 19e et le 20e siècle, les mouvements d’éducation populaire ont affiché une belle vitalité.
De Bondy à Narbonne, en passant par Lyon ou Lille, les universités populaires affichent une extraordinaire vitalité.
La loi de 2014 entend faciliter l’accès à la formation pour tous. Ces innovations réussiront-elles à en élargir l’accès et à briser les résistances ?
Connecté, participatif, personnalisé, évolutif, l’e-learning risque de nous emmener bien loin des pratiques traditionnelles de la formation continue. Au-delà de l’effet de mode, annonce-t-il de nouvelles manières de se former ?
Comment organiser une formation qui nécessite à la fois un haut niveau de connaissances générales et de solides compétences professionnelles ? La pédagogie pour adultes déploie tout un arsenal de techniques bien spécifiques.
Travailler, c’est aussi acquérir une expérience qui désormais peut être reconnue. La validation des acquis de l’expérience (VAE) devrait être facilitée par la loi de 2014.
Arrivés à un certain âge, beaucoup d’adultes sentent que le temps leur est désormais compté. Est-il encore possible de réorienter sa trajectoire de vie ?
Bifurquer vers un autre avenir professionnel ne relève pas toujours d’un simple choix. C’est une démarche exigeante qui nécessite motivation et ressources.
Leurs parents partaient élever des chèvres dans le Larzac. Les cadres d’aujourd’hui quittent leur entreprise pour ouvrir des maisons d’hôte. Crise de l’âge adulte ou choix rationnel ?
Entamer une thèse ? L’idée paraît séduisante à quiconque privilégie l’épanouissement intellectuel. Mais les obstacles sont nombreux, et seule une solide motivation peut permettre d’en venir à bout.
Le sentiment d’efficacité personnelle, concept défini par Albert Bandura, désigne la confiance qu’a un individu en sa capacité de mener à bien une activité. Ce sentiment lui permet alors de s’engager plus aisément dans l’action et de persévérer malgré les difficultés.
L’appel à la bienveillance a fait une entrée remarquée dans le management. Simple gadget humaniste qui voile la dureté des relations au travail ou enjeu fondamental de la qualité de vie au travail ?
La tribu amazonienne des Mascho-Piros vit coupée du monde. Mais avec la déforestation, elle commence à s’aventurer hors de son territoire. La question de sa survie est posée.
Si l’accès au bac s’est largement démocratisé pour tous les élèves, la ségrégation sociale s’est accrue par le biais des filières au lycée, à l’université et dans les grandes écoles.
La politiste chargée de recherches CNRS au Cevipof dénonce les travers des politiques d’égalité, aujourd’hui incarnées par la parité et la promotion de la diversité.
On les appelle « surdoués », « enfants intellectuellement précoces » ou « à haut potentiel ». Le point commun : avoir un QI supérieur à 130. Comment les repérer, les éduquer et les aider à s’épanouir ?
Aujourd’hui, les unions se font et défont au gré des rencontres. On se marie moins. On divorce davantage. Certains ne veulent même plus vivre sous le même toit. Le couple aurait-il du plomb dans l’aile ?
Les enfants d’immigrés tentent de concilier les nouvelles normes de la vie à deux tel le libre choix du conjoint, avec les attentes de leurs parents.
Souvent tenu à distance dans les discours, l’argent se révèle pourtant une composante importante du lien conjugal.