Mathématicienne et physicienne, traductrice de Newton, la liberté de mœurs de Mme du Châtelet, uniquement connue pour sa liaison avec Voltaire, a longtemps estompé son œuvre scientifique.
Tous les articles parus sur scienceshumaines.com en novembre 2017.
Mathématicienne et physicienne, traductrice de Newton, la liberté de mœurs de Mme du Châtelet, uniquement connue pour sa liaison avec Voltaire, a longtemps estompé son œuvre scientifique.
Despote éclairée, la Grande Catherine fut aussi une mécène qui promut les idées des Lumières.
En pleine révolution, elle publie sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (1791), pour dénoncer la domination masculine qui exclut les femmes de la vie publique.
Entrée à la Cité interdite comme concubine, Cixi devient une dame de fer qui régnera sur l’empire chinois pendant cinquante ans.
Journaliste, romancière, auteure de théâtre à succès…, George Sand a ouvert aux femmes les voies de la modernité.
En s’inscrivant dans l’histoire des sciences par ses découvertes sur la radioactivité, Marie Curie a aussi fait progresser la cause des femmes.
Sculptrice de génie, Camille Claudel aura une destinée tragique malgré la reconnaissance qui lui fut offerte.
En rupture avec l’orthodoxie freudienne, Melanie Klein est l’une des analystes les plus libres et audacieuses du 20e siècle. Ses apports à la psychanalyse des enfants lui valent autant d’admirateurs que de détracteurs.
Elle fut la première Européenne à être entrée dans Lhassa, ville alors interdite aux étrangers. Fascinée par le bouddhisme, sa quête spirituelle accompagne ses longues marches à travers les montagnes himalayennes.
Médecin, philosophe, psychologue, Maria Montessori fut surtout une grande pédagogue. Ses méthodes éducatives rencontrent un succès croissant aujourd’hui.
En 1949, Simone de Beauvoir publie un essai explosif sur la condition féminine. Le Deuxième Sexe devient la référence fondatrice des mouvements de libération des femmes et le socle des gender studies americaines.
En deux siècles, les luttes féministes ont remis en cause des millénaires d’une hiérarchie des sexes qui assignait les femmes au rôle d’épouse et de mère. Grâce à ces combats collectifs, les femmes sont entrées aujourd’hui sur la scène publique
En refusant de céder sa place dans un bus, Rosa Parks déclenche un immense mouvement de protestation contre la ségrégation vis-à-vis des Noirs.
Le parcours de cette ethnologue, résistante durant la Seconde Guerre mondiale, patriote convaincue, lui vaudra d’entrer au Panthéon.
Critiquée ou admirée, la Dame de fer a su exploiter habilement son image de femme tout en ignorant la condition de ses congénères.
En allant étudier la culture des adolescents des îles Samoa, Margaret Mead devient une figure de proue de l’anthropologie culturaliste et la fondatrice des études de genre.
Totalement absentes voici un siècle, massivement présentes aujourd’hui, les chercheuses s’installent dans tous les domaines des sciences humaines et sociales.
Certains scientifiques n’ont pas hésité à reprendre de vieux récits des fondations qui placent les femmes aux origines du monde. Mythe ou réalité ?
Cruelles, sanguinaires, débauchées… Les historiens ont pendant longtemps relayé la misogynie des sociétés anciennes. Depuis la fin du 20e siècle cependant, l’historiographie réévalue le rôle de ces femmes de pouvoir.
Surtout connue pour sa beauté, son pouvoir de séduction et ses prestigieux amants, cette reine d’Égypte est devenue un personnage de légende.
Cette princesse franque rassembla sous sa direction l’État le plus vaste et le plus puissant d’Europe. Elle gouverna comme un roi, ce qui lui valut de finir cruellement exécutée par ses rivaux.
Politicienne hors pair, Blanche de Castille fut la véritable inspiratrice des grandes mesures du règne, dont le mérite a été attribué exclusivement à son fils Saint Louis.
Condamnée comme « hérétique, relapse, idolâtre », Jeanne est passée du statut de sorcière à celui d’envoyée de Dieu, pour devenir l’un des grands mythes patriotiques français.
Grâce à Homère, l’histoire avait ses muses. Avec Hérodote, elle s’est trouvé un père. Pour la première fois, il y a 2 500 ans, ce Grec d’Asie mineure raconte les événements du passé en s’émancipant de l’inspiration divine, lui préférant une enquête raisonnée qu’il mène dans le monde entier.
Mésanges, rats, macaques ou orques apprennent à chasser ou à se procurer de la nourriture en observant et imitant leurs congénères. Et dans certains cas, il semble même qu’il y ait des formes d’enseignement explicites.
L’art préhistorique est très codifié, transmis au fil du temps en respectant des styles de maîtres à apprentis. Des indices démontrent que ces œuvres étaient confiées à des spécialistes : autant dire à de véritables « artistes ».
Depuis son invention, comment l’écrit s’est-il transmis, de génération en génération ? L’archéologie permet de retracer le parcours d’un savoir technique et artistique.
Aristote ne s’est pas contenté de philosopher sur les lois de la nature. Il a observé, classé et cherché à comprendre ce qui faisait se mouvoir les animaux ou comment leur morphologie se reproduisait de parent à enfant. Ce faisant, il a inventé la biologie, mais aussi posé des questions encore très actuelles.
Selon Steven Pinker, et contrairement aux apparences, la violence ne cesse de décliner, sous toutes ses formes, depuis des siècles. Et la tendance s’accélère : le monde n’a jamais été aussi tranquille !
L’attention est une capacité indispensable au quotidien. Pourtant, il n’est pas toujours aisé d’en faire preuve. Pourquoi ? Comment fonctionne-t-elle ?