La Chine a développé progressivement un capitalisme spécifique, dans lequel l’État reste omniprésent.
Tous les articles parus sur scienceshumaines.com en novembre 2018.
La Chine a développé progressivement un capitalisme spécifique, dans lequel l’État reste omniprésent.
En quarante ans, la Chine est passée du totalitarisme à l’autoritarisme. Mais l’agenda politique n’a jamais inclus la démocratie.
Au 20e siècle, la notion de famille a été bouleversée en Chine. La diversité des situations fait de ce pays un laboratoire démographique sans égal.
Airpocalypses, eaux polluées, sols érodés… L’environnement en Chine a atteint un point critique. Une situation qui engage l’avenir de la planète, et qui pourrait faire de la Chine un laboratoire du futur écologique.
La diaspora en soft power, Obor ou la résurrection des routes de la Soie, Chindiafrique… Trois termes pour cerner la géopolitique chinoise du 21e siècle.
Aux yeux de l’Occident, la Chine est tantôt l’Autre par excellence, tantôt un autre Nous. Exploration d’une histoire radicalement différente et toujours familière.
Autrefois cachées dans les brumes de la mythologie, les origines de la Chine sont maintenant explorées par l’archéologie : se dévoile dès lors un long processus de construction de l’État.
Contrairement à l’écriture occidentale, l’idéographie chinoise ne transforme pas les sons en signes. Elle transcrit les idées.
La culture chinoise a généré un certain nombre de concepts aussi originaux que fondamentaux.
La vision d’une Chine multimillénaire nourrie de trois grands courants spirituels est une invention occidentale, qui convient bien au pouvoir chinois actuel. Rencontre avec une sinologue qui déconstruit ces stéréotypes.
La médecine chinoise est une exception de par sa permanence en Chine. D’où lui vient son éternelle jeunesse ?
Boussole, papier, imprimerie et poudre à canon ont été inventés en Chine. Mais c’est l’Europe qui a optimisé leur usage pour asseoir son hégémonie.
Il y a 2 500 ans, l’art militaire chinois connaît une mutation sans précédent. La guerre, autrefois ritualisée, devient un enjeu central de la survie de l’État. La stratégie s’impose comme un art.
L’empire des Qin dura quinze ans. Celui des Han quatre siècles. Ils fondèrent le stéréotype qui fait de la Chine un empire par nature.
Entre 618 et 907, la prestigieuse dynastie des Tang propulse la Chine sur les voies d’une extension continentale.
Mongols, Mandchous, Turcs… Il circule bien des légendes sur les habitants des steppes. En consultant d’autres sources que celles de leurs voisins chinois, on peut esquisser un portrait plus fidèle à la réalité.
Au 11e siècle, les Song du Nord sont la première puissance mondiale. Au 13e, les Song du Sud s’effondrent face aux Mongols.
À la charnière des 13e et 14e siècles, la Chine fut dirigée par les Mongols. Célébrée par Marco Polo et d’autres, sa splendeur fascina jusqu’en Europe. Puis la pax mongolica vacilla, et la dynastie des Yuan fut renversée.
Il est souvent dit que les Ming fermèrent la Chine, en renonçant aux expéditions navales. Mais on devine, à travers des porcelaines et une carte jésuite, une réalité plus complexe.
Après plus de soixante ans de conflits, les guerres israélo-arabes se sont transformées en conflit entre Israël et Palestine. Retour sur un affrontement qui pèse fortement sur l’équilibre au Moyen-Orient, mais aussi sur le système international contemporain.
Dans la nuit du 1er au 2 août 1990, l’Irakien Saddam Hussein lance ses troupes à l’assaut du Koweit. La « première guerre du Golfe » vient de commencer. Trente ans plus tard, la fracture n’est pas refermée…
Depuis sept ans, la guerre en Syrie est synonyme de violences et de massacres. On en finit par oublier que la crise syrienne a débuté par un grand mouvement populaire pacifiste.
Les interventions extérieures pour des motifs humanitaires sont aussi anciennes que la guerre. Le regain des droits de l’homme et des idées démocratiques les favorisent aujourd’hui.
Peut-on espérer pour demain un monde sans guerre ? Sans doute pas, tant la guerre reste une donnée constante de l’histoire humaine. Mais ici et ailleurs, elle devrait prendre de nouveaux visages…
Chiropraxie, aromathérapie, ayurvéda, hypnose… De plus en plus de Français se tournent vers les thérapies non conventionnelles pour se soigner ou apaiser leurs douleurs. Pourquoi ?
Rebouteux, guérisseurs, magnétiseurs…, la médecine a longtemps été pratiquée par de nombreux praticiens, avant que s’installe durablement la figure du médecin moderne, seul à avoir droit d’exercer son art.
Lorsqu’on évoque l’hôpital, c’est d’abord au médecin que l’on pense. Pourtant, aides-soignantes et infirmières y sont proportionnellement bien plus nombreuses…
Être une femme pilote de chasse ou éboueur reste rare. Mais l’accès des hommes à certaines professions réputées féminines, notamment dans le secteur du soin, n’est pas toujours plus facile.
Soigner, c’est aussi s’assurer que les personnes âgées ou malades sont nourries, lavées et vivent dans un logement propre. Hors de l’hôpital ou des maisons de retraite, ces tâches sont dévolues aux aides à domicile, travailleuses précaires.
La compassion est une qualité attendue des personnels de soins. Mais à force d’être sollicitée, elle les use et les fragilise.
La prise en charge des personnes dépendantes s’est longtemps faite silencieusement, dans l’intimité des foyers. Aujourd’hui, le travail des proches est enfin reconnu.
Accoucher ou mourir à domicile : à contre-courant de nos sociétés de plus en plus médicalisées, certaines personnes veulent retrouver plus d’autonomie dans les moments clés de leur existence.
Des campagnes antialcoolisme à l’éducation sexuelle, l’école a toujours joué un rôle important dans la santé des Français.
Chaque français achète en moyenne 48 boîtes de médicaments par an. Mais qu’en fait-il ? C’est à cette question que répond Sylvie Fanzaing, spécialiste de l’automédication.
Les maladies chroniques sont en forte augmentation. Pour les patients qui en sont atteints, il est essentiel d’apprendre à vivre avec. C’est tout l’objectif des activités d’éducation thérapeutique.
Pourquoi les Français sont-ils parmi les plus grands consommateurs au monde d’homéopathie ? Peut-être, répond l’historien Olivier Faure, parce que ce traitement, inventé au 18e siècle, fut précocement intégré à notre système de santé.
Plus de 5 millions de Français habitent un désert médical. Et la situation ne cesse d’empirer. Les maisons de santé seraient-elles une solution efficace ?
Soin et médecine sont-ils synonymes ? Non, répondent les Anglo-Saxons, qui ont créé à cet effet la notion de care. Fertile, elle oblige à repenser les relations entre soignants et soignés.
Tout ne serait-il qu’argent, profit, rentabilité et financiarisation ? L’organisation de la transplantation d’organes montre le contraire : aujourd’hui encore, nos sociétés savent inventer des mécanismes d’échange qui échappent aux lois du marché.
La médecine a d’abord pour but de sauver nos vies, comme le rappelle le serment d’Hippocrate qui interdit de délivrer des poisons. Mais désormais, elle tente, aussi, de nous aider à mieux mourir.
Chaque année, plusieurs milliers de patients ou de familles de patients entament une procédure à la suite de ce qu’ils estiment être une erreur ou une défaillance. Pourquoi ?
En matière de santé, les conflits d’intérêts sont comme le tabac : ils nuisent gravement à la santé. Comment les reconnaître et agir contre ?
« La santé n’a pas de prix, mais elle a un coût », dit une vieille boutade. Certes, mais celui-ci est bien difficile à calculer.
Améliorer la qualité des soins, ouvrir de nouvelles perspectives de lutte contre les maladies : les big datas suscitent les plus grands espoirs mais aussi des craintes d’ordre éthique.
Peut-on définir de manière objective ce qu’est la santé ? Existe-t-il une frontière claire et universelle entre ce qui relève de la normalité et ce qui relève de la pathologie ? Non, répond la philosophe Élodie Giroux, les dimensions psychosociales, et même culturelles, des maladies rendent impossible toute tentative de les définir de façon univoque.
Des médicaments pour calmer les enfants agités, faire pousser les cheveux, soigner les personnes mélancoliques ? La médecine n’est plus seulement l’art de soigner, elle est devenue une nouvelle religion.