La révolution néolithique n’a pas scellé le sort de nos rapports avec la nature. Ce sont des ruptures civilisationnelles plus tardives qui ont instauré son exploitation et sa marchandisation.
Tous les articles parus sur scienceshumaines.com en septembre 2024.
La révolution néolithique n’a pas scellé le sort de nos rapports avec la nature. Ce sont des ruptures civilisationnelles plus tardives qui ont instauré son exploitation et sa marchandisation.
Dans cet essai à fois dense, argumenté et librement écrit, Jean-Frédéric Schaub jette un regard critique sur le paysage historiographique
Dans les ultimes pages de À la recherche du temps perdu, le narrateur évoque la façon dont le tintement d’une sonnette résonne encore en lui
De la pandémie de covid-19 à la crise climatique, les événements et mutations de ces dernières années ont ranimé le récit de générations qui ne se parleraient plus, se jalouseraient, voire se mépriseraient. Un phénomène nuancé par la recherche en sciences sociales, qui y voit le symptôme d’un malaise politique plus global.
Assiste-t-on à une guerre ouverte entre les jeunes et leurs aînés, alimentée par des frustrations économiques et des divergences culturelles, ou plutôt à une coupure sur fond d'indifférence et d'incompréhension ? Trois sociologues en débattent.
Faire de la question des générations la principale ligne de fracture de la société peut dégénérer en une stigmatisation des « jeunes » ou des « vieux » et dissimuler leur diversité.
Très utilisé au quotidien, ce concept dissimule des réalités complexes et mouvantes : aucune génération n’est jamais gravée dans le marbre.
Les jeunes adultes seraient plus féministes, plus écolos mais aussi moins fidèles au travail ou en amour que leurs aînés. La réalité est plus nuancée.
Pour l’instant, l’hypothèse d’une jeune génération en pointe sur le combat environnemental ne tient qu’en comparaison des plus de 60 ans.
Les jeunes générations font preuve d’autant d’engagement dans leur travail que les plus anciennes. Mais elles ne donnent pas le même sens à ce mot, ce qui peut déclencher des tensions.
La petite musique de familles déchirées par les divergences politiques, des rendez-vous électoraux aux grandes questions de société, ne cesse de monter. Mais est-ce vraiment nouveau ?
Née sur TikTok de la réaction de jeunes internautes face à des baby-boomers jugés condescendants, la réplique est entrée dans le langage courant. Slogan franchement âgiste, ou symbole de la politisation d’une génération ?
Loin de l’idée que l’humour, « c’était mieux avant », le paysage comique actuel prouve à quel point les jeunes générations ont su renouveler le rire.
Pour le chercheur hispano-américain Mauro F. Guillén, une partie des conflits et incompréhensions entre générations résulte d’une conception trop rigide de l’enchaînement des différents âges de la vie.
Refusant le mariage et la vie de province, Olympe de Gouges s’installe à Paris, où elle se fait femme de lettres, puis militante engagée dans la Révolution française. Victime de la misogynie féroce de ses contemporains, elle apparaît aujourd’hui comme une pionnière des luttes féministes et anti-esclavagistes.
Elle est jugée polluante, individualiste, meurtrière. La voiture, pourtant, résiste. Ferait-elle toujours partie, comme au temps de Roland Barthes, des mythologies françaises ? Sciences Humaines est allée garer la sienne sur l’aire de la Chaponne, dans l’Yonne…
Dans son dernier rapport, l’Observatoire du bien-être consacre un chapitre au changement climatique et à l’acceptabilité des mesures pour le contrer. Une capacité fortement corrélée à la sensation de bien-être.