Affaires criminelles

Y a-t-il des individus biologiquement prédisposés à tuer ? 
Si oui, comment les repérer ? Qu’en faire ? 
Ces questions sont nées dans le domaine médical au XIXe siècle… et n’ont pas disparu.

Les crimes de sang sont-ils aujourd’hui aussi nombreux qu’autrefois ? 
La réponse ne va pas sans fausses pistes et tâtonnements.

Avant même l’invention de la presse, les meurtriers étaient présentés 
comme des êtres aux limites de l’inhumanité. 
Face à eux, le pouvoir politique se voulait le garant de la morale et de la sécurité.

Qui tue, qui est tué, et pourquoi ? 
Les statistiques dessinent une grande tendance : 
le « crime de proximité ».

Peut-on définir scientifiquement qui a une tête d’assassin ? 
À la Belle Époque, on pensait que oui : criminel on naissait, criminel on restait. 
Et aujourd’hui ?

Comment une envie de meurtre se traduit-elle en actes, au lieu d’être réfrénée ? 
De l’impulsivité aveugle au plan mûri pendant des années, les processus sont divers.

La criminologie commence à s’implanter en France.
 Le projet d’une connaissance transdisciplinaire du fait criminel est-il crédible ? 
L’histoire des sciences humaines amène à en douter.

Établir le profil psychologique d’un tueur en analysant les lieux de ses crimes : 
profileur, une activité fascinante, nec plus ultra des investigations policières ? 
En réalité, une profession très peu exercée, ingrate et, selon certains, dépassée.

Le jour de la naissance est celui où l’on a le plus
 de risques d’être assassiné. 
Et la première année de vie reste particulièrement à risque.

Le crime passionnel bénéficie souvent d’une sorte d’indulgence,
 comme si l’amour fou pouvait l’excuser. Derrière ce stéréotype romantique 
se cachent des violences conjugales tristement ordinaires.

Notre société répugne à reconnaître que les femmes aussi peuvent tuer. 
En limitant la présentation de leurs crimes
 à l’infanticide, les médias nient une réalité plus complexe.

Comment en arrive-t-on à avouer des crimes que l’on n’a pas commis ? 
Par contrainte ? Par calcul ? Ou parce que l’on se croit réellement coupable ?

Parfois controversés, les experts psychiatres et psychologues ont pour mission 
d’éclairer la justice sur la personnalité d’un accusé. Qui sont-ils ? Comment travaillent-ils ? Quel est leur poids dans la décision du juge ?

Est-on dangereux à vie ? 
Un détenu à risque qui a purgé sa peine doit-il rester en prison ? 
Ces questions font polémique quant à la loi sur la rétention de sûreté.

Cosa nostra a fait l’objet de nombreuses études. 
Criminologues et sociologues se sont penchés sur la mafia sicilienne 
pour essayer de comprendre l’organisation et le mode de vie des « hommes d’honneur ». 
Une façon de mettre à l’épreuve les théories de l’ordre social.