Dossier
La violence en 15 questions
Les articles du dossier
Violence : de quoi parle-t-on ?
Guerres, émeutes, tueries, bavures policières, viols, maltraitances sur enfant…, les violences sont protéiformes. Peut-on les classer pour mieux estimer leur évolution récente ?
Pourquoi la violence fascine-t-elle ?
De la télévision aux jeux vidéo, la violence inonde nos écrans. Mais pourquoi séduit-elle autant ?
La violence, points de repère
La violence est-elle innée ou acquise ? Existe-t-il des fondements biologiques (gènes, hormones) ou même cognitifs qui prédisposent à la violence ?
La question, on l’imagine, a fait couler beaucoup d’encre. À la fin du 19e siècle, Cesare Lombroso, le père de la criminologie avait cru repérer des faciès caractéristiques chez les criminels. Cette théorie du « criminel-né » allait être attaquée durement par les sociologues. Depuis des décennies, des recherches se sont accumulées sur les bases biologiques de la violence. Avec des résultats qui incitent à la prudence.
Violences scolaires : faut-il bunkériser l'école ?
Dans les établissements scolaires, l’usage de mesures sécuritaires (restriction et contrôle des entrées, détecteurs de métaux…) n’est pas toujours adapté.
D'où vient le cyberharcèlement ?
Les réseaux sociaux sont le terrain de nouvelles pratiques d’humiliations entre adolescents. Elles sont d’autant plus mal vécues qu’elles sont souvent cachées aux adultes.
Peut-on éduquer sans violence ?
Une vague éducative d’un nouveau genre émerge, rejetant aussi bien l’autoritarisme que le laxisme.
Pourquoi les ados se font-ils mal ?
Les comportements autodestructeurs – anorexie, scarifications, mutilations – sont une façon pour l’adolescent d’agir sur sa vie. Des outils existent pour mieux les prévenir.
Où commence le viol ?
La moitié des viols sont commis dans le cadre d’un couple. Mais la frontière est parfois floue entre une relation acceptable, faite d’arrangements entre partenaires, et une situation de violence sexuelle.
Banlieues, le berceau du terrorisme ?
Les quartiers relégués sont pris dans des logiques contraires : montée de l’autoritarisme et de l’ethnocentrisme chez une minorité, hausse de la participation citoyenne chez d’autres. Leur attribuer l’origine des attentats est simpliste et pernicieux.
Violences policières, au-delà du droit ?
Les violences légales ne sont pas toujours légitimes. Mais il s’avère souvent délicat de tracer la frontière entre une intervention musclée, rendue nécessaire par une menace, et un abus de pouvoir.
Les animaux sont-ils bestiaux ?
Le monde animal n’est pas aussi violent qu’il en a l’air. Des formes d’altruisme existent comme chez les humains.