Le soin des autres est devenu un enjeu de société. C'est aussi un nouvel objet pour les sciences humaines qui interrogent tout à la fois sa valeur économique, la spécificité des professions d'aide à la personne ou plus largement les valeurs morales qui régissent notre société. Mais, métier ou réalité familiale, il manque encore cruellement de reconnaissance sociale.
Dossier
Le souci des autres
Les articles du dossier
14 novembre 2006
14 novembre 2006
Le care : ambivalences et indécences
Le travail de care ne se confond pas avec l’amour du prochain dont il ne procède pas comme une conséquence naturelle. Souvent pénible, générant parfois angoisse ou agressivité, il apparaît comme beaucoup plus ambivalent et oblige sans cesse ceux qui le font à trouver des stratégies pour maintenir leur équilibre psychologique
15 novembre 2006
Le commerce de l'intimité
Contrairement à une idée reçue, intimité et économie sont toujours imbriquées : sur le marché ou à l'intérieur des familles, les soins aux personnes revêtent souvent une dimension financière. Hommes, femmes, enfants, tous gagneraient à une reconnaissance économique du care.
15 novembre 2006
Les politiques européennes face au soin des proches
Partout en Europe, les femmes s’occupent de la famille et aident les proches. Ce modèle traditionnel est aujourd’hui mis à mal, en particulier du fait de l’activité professionnelle des femmes. Des politiques familiales tentent de favoriser un autre partage des tâches. Mais les moyens diffèrent beaucoup d’un pays à l’autre.
15 novembre 2006
L'éthique de la sollicitude
Depuis plus d’une vingtaine d’années dans les pays anglo-saxons, des travaux réhabilitent la place de la sollicitude, du souci des autres et de l’attention au sein de la réflexion morale. Les « éthiques du care » montrent en particulier l’importance de la particularité et de la sensibilité dans l’appréhension du monde social.
15 novembre 2006