Dossier
Les nouvelles frontières de la vie privée
Les articles du dossier
01 juillet 2003
01 juillet 2003
Le dédoublement de la vie privée
C'est dans la famille que se sont déroulées les principales mutations de la vie privée. Elle s'est d'abord affirmée comme un lieu clos, séparé du monde extérieur. Puis les individus se sont détachés d'elle, revendiquant une vie privée séparée de la vie de famille. Cette dernière tendance n'a cessé de s'accentuer depuis les années 60.
01 juillet 2003
Vie privée, vie publique : deux siècles de réflexion
La notion de vie privée a déjà une longue histoire. Ses frontières ont évolué avec le temps. Les objets qu'elle désigne également. De Benjamin Constant à Jürgen Habermas, la réflexion théorique sur la vie privée a donc pris des orientations extrêmement variées. Une question revient cependant chez la plupart de ces auteurs : le développement de la sphère privée constitue-t-il une menace pour la vie publique ?
01 juillet 2003
La fin des sociabilités ouvrières ?
Les ouvriers du Nord-Pas-de-Calais, au début des années 80, passaient l'essentiel de leur temps en famille et semblaient se désintéresser de la vie collective. Olivier Schwartz montre que les raisons de cette préférence pour le privé étaient diverses : accroissement du temps libre, une certaine aisance matérielle pour les uns, le chômage pour les autres.
01 juillet 2003
Confessions sur petit écran
Troubles de la sexualité des personnes, conflits familiaux, fantasmes en tous genres... On ne compte plus les émissions de télévision qui ont rendu publics ces sujets relevant autrefois de la plus stricte intimité. Pour autant, la vie privée n'est pas en voie de disparition. Selon Dominique Mehl, elle est en recomposition.
01 juillet 2003
Les communications de l'intimité
Depuis le XIXe siècle, on a assisté à la fois au déclin des spectacles collectifs et au développement des divertissements à usage privé. Du phonographe au walkman, l'histoire de la communication moderne s'est articulée aux exigences de l'individualisme contemporain. Le lien social en est-il pour autant plus lâche ?