Dossier
Pourquoi parle-t-on ? L'oralité redécouverte
Les articles du dossier
01 avril 2005
01 avril 2005
L'oralité au pays des livres
Les spécialistes qui, il y a vingt ans, célébraient les conséquences de l'invention de l'écriture sont aujourd'hui plus mesurés : la parole, elle aussi, a ses vertus propres.
01 avril 2005
La tradition orale n'est plus ce qu'elle était
Alors que la notion de tradition implique la pérennité, les paroles, on le sait, sont faites pour atteindre leur cible et puis s'envoler. C'est pourquoi la tradition orale est un paradoxe vivant : lorsqu'on la fixe par écrit, elle perd ce pouvoir qui est le sien d'intervenir sur les circonstances du moment.
01 avril 2005
01 avril 2005
« Tu flippes ta race, bâtard ! » Sur le langage des cités
Le «parler jeune des banlieues» n'est pas un langage dégradé du français qui aurait vocation à se généraliser à toute la société. Il relève d'un code interne à un milieu destiné à marquer provisoirement sa différence.
01 avril 2005
Question à... Zbignew Smoreda. La parole à distance
Quelle différence y a-t-il entre une conversation téléphonique et un échange écrit ? Des études montrent que ce n'est pas leur contenu qui diffère, mais le degré d'engagement des personnes.
01 avril 2005
Les linguistiques de la parole
Longtemps dans l'ombre de l'écrit, puis évacuée par la linguistique européenne au début du xxe siècle, la parole se trouve aujourd'hui au coeur des préoccupations de plusieurs branches des sciences du langage.
01 avril 2005
À quoi servent les colloques ?
Même si, en sciences, l'autorité d'une découverte n'existe qu'une fois consignée par écrit, on constate que plus le temps passe, plus s'affirment des formes orales et informelles de la communication scientifique. Les colloques sont-ils utiles ou dissimulent-ils une forme de tourisme intellectuel ?