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Quelles villes pour demain ?

Hors-série Les Essentiels n°6 - Quelles villes pour demain ?

©Getty images martinwimmer

  • Publié le 30 janvier 2020
  • contenu 23 articles

Disons-le d’emblée, pour nombre d’entre nous, l’expression « ville durable », tout comme celle de « développement durable », semble à la fois un slogan banal et un mot-valise dénué de tout sens critique. Le mot « durable » se révèle une piètre traduction du terme anglais sustainable qui signifie « que l’on peut soutenir ». La question n’est donc pas de savoir comment faire durer les villes (certaines villes n’ont-elles d’ailleurs pas suffisamment duré ?), mais bien de savoir comment soutenir une écologie des territoires urbains pour que les conditions de vie en ville ne deviennent pas insoutenables. Mais au-delà des termes, de quoi parlons-nous et que savons-nous ?

Que la ville durable est tout sauf un concept, que cette appellation insatisfaisante ne recouvre pas une seule réalité, mais au contraire un ensemble de processus, d’expérimentations – voire d’utopies concrètes –, portés par des acteurs aux volontés singulières présents dans des territoires chaque fois différents. De Växjö en Suède à Loos-en-Gohelle en France en passant par Rennes, Bologne, Hambourg ou Dunkerque, les actions et les politiques environnementales traduisent des enjeux particuliers souvent contradictoires. En effet, comment rassembler des logiques et des forces opposées : comment allier qualité de l’environnement, développement économique et justice sociale ? Que faire dans les territoires où la population est confrontée à la fois à la précarité économique, à la fragilité de son environnement et aussi à l’indignité de son habitat ? Comment repenser nos moyens de déplacement et rendre l’air de nos villes respirable ? Qu’espérer des innovations architecturales, des écoquartiers et de la montée en puissance des villes intelligentes ? Que faire pour mobiliser et responsabiliser les habitants ?

Voilà quelques-unes des questions que nous nous sommes posées. À l’heure où la question des villes est d’une brulante actualité, il nous a semblé utile d’actualiser en partie ce numéro initialement publié en 2015 en partenariat avec le Learning center de Dunkerque.

Hors-série Les Essentiels n°6 - Quelles villes pour demain ?

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Les articles du dossier

28 janvier 2020
28 janvier 2020

Éditorial

  • icon 2 minutes de lecture
  • icon 2 minutes de lecture
28 janvier 2020
28 janvier 2020

Quelle écologie pour les villes ?

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Longtemps, on a fabriqué des villes sans trop se préoccuper de leur empreinte environnementale. Dorénavant, l’écologie s’invite dans l’urbanisation et vise à la rendre moins consommatrice de sols et de biens non renouvelables.

  • icon 21 minutes de lecture
  • icon 21 minutes de lecture
28 janvier 2020
28 janvier 2020

Portraits croisés

La ville durable est en construction. Il existe une multitude d’expériences façonnées par les particularités d’un territoire et la volonté de certains acteurs. En voici trois exemples.

  • icon 12 minutes de lecture
  • icon 12 minutes de lecture
28 janvier 2020
28 janvier 2020

Vivre en ville

Le logement, la rue et le quartier constituent le quotidien de tout citadin, mais les perçoit-on pour autant de la même manière ? Dis-moi comment tu vis en ville, je te dirai qui tu es.

  • icon 6 minutes de lecture
  • par Maud Navarre
  • icon 6 minutes de lecture
  • par Maud Navarre
29 janvier 2020
29 janvier 2020

Comment repenser nos déplacements ?

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Tramway, métro, bus, vélo… Les habitants des centres-ville ont l’embarras du choix. Les autres n’ont souvent que la voiture comme solution. Comment y remédier ?

  • icon 12 minutes de lecture
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29 janvier 2020
29 janvier 2020

Le vélo, une solution d'avenir ?

Économie d’énergie, économie financière, bienfait pour la santé… Les partisans du vélo le parent de toutes les vertus pour en faire une alternative crédible à la voiture.

  • icon 8 minutes de lecture
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29 janvier 2020
29 janvier 2020

Pédaler pour mieux rouler Rencontre avec Véronique Michaud

De plus en plus de voix s’élèvent pour plaider en faveur du vélo en ville : et si cet engin, inventé au 19e siècle, était le véhicule de notre avenir ?

  • icon 4 minutes de lecture
  • icon 4 minutes de lecture
29 janvier 2020
29 janvier 2020

Une nouvelle étape pour la démocratie ?

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Les conseils de quartier qui invitent les habitants à participer aux décisions communales connaissent un bilan mitigé. S’ils peuvent être des tribunes publiques, ils sont parfois verrouillés pour n’être que le reflet de la volonté municipale.

  • icon 12 minutes de lecture
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29 janvier 2020
29 janvier 2020

Les habitants au cœur de la démocratie Rencontre avec Patrick Norynberg

La loi de 2002 oblige les villes de plus de 80 000 habitants à mettre en place des conseils de quartier.

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  • icon 4 minutes de lecture
29 janvier 2020
29 janvier 2020

Aux marges des villes, un monde de camps Rencontre avec Michel Agier

Aux marges des mégapoles du monde entier, des zones d’habitation informelles et précaires se développent. L’anthropologue Michel Agier en a étudié les spécificités.

  • icon 7 minutes de lecture
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29 janvier 2020
29 janvier 2020

L'urbanisation africaine peut-elle être durable ?

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Entre bidonville, étalement urbain, manque d’infrastructure et pauvreté, les villes africaines peinent à trouver leur mode de développement.

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  • par Sylvie Brunel
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  • par Sylvie Brunel
29 janvier 2020
29 janvier 2020

Des écoquartiers aux smart cities

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L’accélération du réchauffement climatique nous oblige à repenser l’impact écologique de nos villes. Retour au vert ou smart cities ? Low-tech ou high-tech ? Pratiques solidaires ou individualisme branché ? Des visions très contrastées qui déterminent un choix de société.

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29 janvier 2020
29 janvier 2020

La biodiversité au cœur de la cité

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Alors que l’homme a toujours essayé de se protéger des espèces sauvages, pourquoi, aujourd’hui, veut-il introduire des espèces animales et végétales en ville ?

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29 janvier 2020
29 janvier 2020

La gestion douce des espaces verts Rencontre avec Gaëlle Aggeri

Aménager et gérer les espaces de nature en ville, tout en respectant l’écologie des sites, c’est l’objectif affiché de la gestion différenciée.

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29 janvier 2020
29 janvier 2020

Renaturaliser son quartier

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Fleurir les trottoirs, cultiver les places ou les cours d’immeubles, « ensauvager » les pieds d’arbres et les bordures de routes… Les habitants des centres-ville veulent aujourd’hui dessiner le visage de leur quartier.

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29 janvier 2020
29 janvier 2020

La gestion de l'eau en crise ?

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Les piliers du développement durable (l’économie, le social et l’environnemental) entrent parfois en confrontation. La baisse de la consommation d’eau en Europe aboutit à une augmentation des tarifs qui pose la question de son accès pour les plus démunis.

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29 janvier 2020
29 janvier 2020

Ce que nous apprennent les villes-ports

Ancrées dans un territoire, les villes-ports sont depuis toujours ouvertes et reliées au reste du monde. Elles permettent aujourd’hui de penser le rapport entre le local et le global, non comme une opposition mais comme deux niveaux indissociables.

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  • icon 11 minutes de lecture
29 janvier 2020
29 janvier 2020

Comment nourrir les villes ?

Les circuits courts permettent-ils de réduire notre empreinte écologique ? Peuvent-ils garantir l’autosuffisance alimentaire des villes ?

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29 janvier 2020
29 janvier 2020

Amap : des légumes et du lien social

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Outre leurs fonctions alimentaires, les amap ont un rôle éducatif et permettent de renforcer les liens sociaux.

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29 janvier 2020
29 janvier 2020

La qualité de vie, une compétition mondiale

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Partout dans le monde, les grandes villes cherchent à peaufiner leur image. Une compétition mondiale s’est ouverte pour savoir laquelle sera la plus belle, la plus riche, la plus écolo… Celle où il fait bon vivre !

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  • par Julien Damon
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  • par Julien Damon
30 janvier 2020
30 janvier 2020

Kalundborg : un modèle d'écologie industrielle

La réussite de Kalundborg s’est construite durant une vingtaine d’années avec un triple objectif : optimiser l’usage de l’eau, réduire la consommation d’énergie et recycler les déchets.

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30 janvier 2020
30 janvier 2020

La biorégion urbaine réinvente la ville

Pour l’urbaniste italien Alberto Magnaghi, il faut créer des « biorégions urbaines », c’est-à-dire des agglomérations autonomes, autogérées et interconnectées, développant des économies et des cultures locales en accord avec l’environnement.

  • icon 12 minutes de lecture
  • par Régis Meyran
  • icon 12 minutes de lecture
  • par Régis Meyran
30 janvier 2020
30 janvier 2020

Les 10 mots de la ville

  • icon 8 minutes de lecture
  • par Chloé Rébillard
  • icon 8 minutes de lecture
  • par Chloé Rébillard

dossier issu du magazine
Hors-série Les Essentiels n°6

Hors-série Les Essentiels n°6
février-mars 2020

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Pour approfondir le sujet

Anthropocène

Que verront les géologues du futur qui tomberont sur la couche sédimentaire laissée par la mégapole parisienne ? Que restera-t-il de la tour Eiffel, de la Défense et de la pollution de la Seine ? Selon les géologues, bien actuels ceux-ci, nous sommes entrés dans une nouvelle ère dans laquelle l’espèce humaine a pris le pas sur toutes les autres forces géophysiques, venant ainsi bouleverser les équilibres naturels, en particulier le climat, et qui laissera une trace indélébile dans les couches sédimentaires du futur, au même titre que l’Ordovicien ou le Jurassique. La date qui a été retenue afin de marquer le début de l’ère dominée par Homo sapiens est celle de l’invention de la machine à vapeur en 1784. Depuis lors, l’homme a dépassé les frontières écologiques ouvrant la voie à une ère inédite. L’Anthropocène remplace ainsi l’Holocène dans l’ordre de succession des temps géologiques. Si le terme Anthropocène est le plus largement répandu, il n’échappe pas à la concurrence : certains chercheurs proposent le terme de Molysmocène (ou âge de la pollution), quand d’autres avancent avec humour celui de Poubellien supérieur.

◊ Bilan carbone

Des cheminées industrielles rejetant une noire fumée dans le ciel aux voitures bloquant le périphérique aux heures de pointe, la ville génère une grande partie des émissions de gaz à effet de serre. Pour calculer le niveau d’émission, le bilan carbone est un outil d’étude sur la vulnérabilité d’une activité économique ou d’une collectivité, en particulier sur son niveau de dépendance aux énergies fossiles, dont les prix sont en hausse constante depuis plusieurs années. Depuis 2012, la loi Grenelle II a rendu obligatoire le calcul du bilan des émissions de gaz à effet de serre pour les grandes entreprises et collectivités. Le bilan carbone est l’une des variantes qui entre dans le calcul. Avant cette loi, il servait avant toute chose à alimenter en informations les systèmes d’échange de type Bourse du carbone. Désormais, il permet également de proposer des solutions de réduction de la consommation d’énergie, et d’optimiser la fiscalité environnementale.

◊ Densité

Pour vivre mieux, vivons serrés ? L’idée répandue selon laquelle une forte densité de population en ville permet de gagner en durabilité en limitant le recours aux modes de transport individuel, en réduisant la consommation d’énergie, ou encore en diminuant les prix de l’immobilier est à nuancer. Effectivement, une forte densité a des effets positifs sur l’environnement mais peut aussi avoir des conséquences plus perverses : à force d’entendre les cris d’un voisin de palier braillard à travers des murs fins comme du papier de cigarette, la tentation peut être grande d’aller se mettre au vert pendant les week-ends. Or, cela entraîne des déplacements pendulaires (allers-retours entre l’espace urbain et ses à-côtés) importants, nocifs pour l’environnement. Autre effet indésirable, certains s’éloignent de la ville pour vivre dans un milieu plus aéré. La faible attirance des populations pour un milieu densément peuplé est donc à prendre en compte afin de parvenir à une densité intermédiaire, à la fois respectueuse de l’environnement mais aussi des populations, ce qui engagerait ainsi un vrai processus de développement durable.

◊ Gentrification

Il y a quelques années, l’installation d’une brasserie bourgeoise au cœur du quartier de Barbès, à Paris, zone populaire par excellence, en avait fait rugir plus d’un. Et ce n’est pas contre la brasserie elle-même, qui n’avait pas de quoi scandaliser avec un décor très parisien et un menu on ne peut plus classique, mais contre le processus de gentrification dont elle est devenue le symbole que les voix se sont élevées. Elle est devenue le totem de ce processus social d’embourgeoisement qui transforme des quartiers anciennement mixtes socialement en quartiers habités par des classes moyennes ou supérieures. Rénovation des bâtiments, élévation du prix de l’immobilier, arrivée de nouveaux commerces plus en phase avec la population, etc., les conséquences de la gentrification sur la physionomie de la ville sont importantes. Quant à la brasserie de Barbès, elle dresse toujours sa proue bourgeoise au cœur d’une marée populaire, prouvant que les protestations de façade n’ont pour l’instant que peu d’impact sur le déroulement du processus.

◊ Lenteur en ville

En Italie est né un principe urbain qui fait l’éloge de la lenteur. Au lieu de courir après la rentabilité, l’efficacité et la croissance, ce mouvement propose de se promener au travers des espaces de vie offerts par la ville et d’en créer de nouveaux. Réfléchir, échanger avec les autres et profiter des lieux sont au cœur de la démarche. Si toutes les villes n’en font pas un principe fondamental, l’« urgence de ralentir » a gagné du terrain dans les esprits et les expériences originales d’il y a dix ans ont semé des idées dans d’autres lieux. Concrètement, la ville lente se caractériserait par une promotion de technologies écologiques, la rénovation de bâtiments déjà existants, plutôt que la construction de nouveaux, la multiplication des zones piétonnes afin d’encourager la mobilité lente, etc. Résolument ancré dans l’idée de décroissance économique, le mouvement des villes lentes a pour objectif principal le mieux-être des habitants.

◊ Périurbain

La notion de périurbain regroupe des réalités hétérogènes. Elle désigne les espaces discontinus situés en périphérie des grandes villes et ayant un lien avec l’agglomération.

Si certains à son évocation imaginent des pavillons avec jardin en lotissements, symboles de la classe moyenne, d’autres verront plutôt des maisons de campagne isolées. Le périurbain souffre d’une mauvaise réputation, notamment en matière environnementale, puisqu’il serait à l’origine de la consommation d’énergie importante et favoriserait l’étalement urbain.

Autre préjugé à son égard, il concentrerait des foyers plus pauvres, n’ayant pas les moyens de vivre en ville. Si sa mauvaise réputation n’est pas totalement imméritée en ce qui concerne l’environnement, le périurbain attire surtout des membres de la classe moyenne, et le taux de pauvreté y est nettement moins élevé que dans les grands pôles urbains.

Smart city

Le terme « smart city » traduit par « ville intelligente » en français, est un peu à la ville ce que le smartphone est au téléphone portable : une ville qui n’est plus seulement un lieu de vie et qui se voit augmentée par les réseaux de l’ère numérique. Il ne s’agit pas d’une ville à proprement parler intelligente, mais d’une ville intelligemment peuplée par ses élus, ses habitants, ses collectivités et ses entreprises. Le moyen d’y parvenir ? Optimiser les informations et les circulations urbaines grâce aux évolutions apportées par l’ère numérique. La révolution de la donnée (ou data) ne transformera certainement pas la ville autant que l’électricité l’a fait, mais elle permet néanmoins d’innover dans les relations entre habitants et agglomérations. Elle apporte également son lot de problèmes en termes de sécurité, les plus pessimistes allant jusqu’à prédire à la ville de demain un avenir sous l’œil de Big Brother, façon 1984 de Georges Orwell.

◊ Transition (ville en)

Quelles villes sont en transition ? Faire du développement durable par petites touches, est-ce être en transition ? En France, quelques dizaines de villes ont véritablement entamé un tel processus, comme c’est le cas à Grenoble ou encore dans le 7e arrondissement de Lyon. Il s’agit d’appréhender le pic pétrolier, la crise financière et le changement climatique comme des opportunités pour changer radicalement de mode de vie. Les crises seraient le moment de tout transformer afin de construire des villes en capacité de réagir seules, que l’on appelle désormais « villes en résilience ». Pour parvenir à cet objectif, divers moyens sont mis en place : monnaies locales, relocalisation des activités, décroissance volontaire etc. Les projets ne sont pas mis sur les épaules des comportements individuels ni des politiques publiques, ils sont avant tout menés par la société civile, par les habitants. Les initiatives ne sont pas uniquement écologiques, même si l’un des objectifs premiers reste de combattre la dépendance au pétrole. Les rencontres culturelles, la lutte contre l’exclusion sociale ou le développement d’un lien intergénérationnel sont aussi au menu des villes en transition.

◊ Transition énergétique

Un parc éolien plutôt qu’une centrale à charbon, l’idée paraît aujourd’hui plutôt évidente à une majorité de personnes : elle vient de la transition énergétique. Cette dernière a pour objectif de diminuer les gaz à effet de serre dans le contexte actuel de réchauffement climatique. Pour cela, diverses solutions sont mises en œuvre, du stockage des émissions de carbone jusqu’au recours aux énergies renouvelables, en passant par l’efficacité énergétique (lutte contre le gaspillage, isolation des habitats, etc.). Le défaut majeur de la transition énergétique est la destruction d’emplois qu’elle entraîne dans certains secteurs, comme le nucléaire ou l’industrie pétrolière. Néanmoins, les créations d’emplois dans de nouveaux secteurs compensent cet effet indésirable. Afin de respecter le volet social du développement durable, il faut également veiller à ce que la transition énergétique reste accessible au plus grand nombre, et ne devienne pas un facteur excluant des populations les plus pauvres.

 

POUR ALLER PLUS LOIN...

  • Le Dictionnaire du développement durable
    Pierre Jacquemot, éd. Sciences Humaines, 2015
  • Les 100 Mots de la ville
    Julien Damon et Thierry Paquot, Puf, coll.«Que sais-je ?», 2014