Psychologie

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Doit-on manipuler quelqu’un pour son bien ? La question paraît choquante, tant la manipulation a mauvaise presse. Pourtant, l’idée fait son chemin chez les chercheurs…

Le pire manipulateur est sans conteste celui qui, à notre insu, nous pousse chaque jour à tirer des conclusions aberrantes, faire les mauvais choix, nous montrer irréalistes et injustes. C’est-à-dire nous-mêmes !

Sur Internet tout est bon pour vous faire consulter une pub ou signer une pétition. Surtout des recettes éprouvées dans la vie réelle... et aux effets multipliés dans le virtuel.

Depuis des années, des psychologues étudient des stratégies de détection des mensonges dites « actives ». Grâce à celles-ci, démasquer les menteurs ne paraît plus un objectif inatteignable.

Pour manipuler les foules, au temps où les images étaient rares, il fallait les retoucher ou les détourner. À présent qu’elles sont surabondantes, mieux vaut sélectionner avec soin des images réelles pour mieux les propager.

Des tyrans et des soumis, il en existe dans tout le monde vivant. Mais chez les humains, la hiérarchie sociale ne recoupe pas les relations personnelles de pouvoir.

Et si la liberté humaine était très différente de l’idée que nous en avons ? Loin de nous inciter à agir selon nos valeurs et aspirations, elle servirait de caution pour justifier des actions auxquelles nous n’avons pas pu nous soustraire.

La possession, l’hypnose, la dérive sectaire : autant de variations culturelles du manipulateur tout-puissant et de la victime assujettie. Mais l’influence véritable se joue ailleurs, en famille ou entre amis, dans nos interactions quotidiennes.

Certains enfants manifestent des troubles de l’apprentissage alors qu’ils ont un QI au-dessus de la moyenne. Ils sont un sujet d’étonnement et provoquent des débats passionnés.

Les systèmes informatiques les plus «intelligents » du monde ont moins de bon sens… qu’un rat.

L’intelligence ne se réduit pas au QI. Encore faut-il se montrer capable de révéler ses capacités – intellectuelles, sportives, ou politiques – et savoir faire confiance à son intuition.

Après plusieurs siècles de dualisme, la psychologie révèle l’imbrication entre émotions et intelligence.