Science politique

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Depuis la publication du premier rapport du Giec en 1990, le consensus des scientifiques autour de l’existence d’un changement climatique provoqué par l’homme a fait entrer cette question dans le débat démocratique.

Les progrès de l’extension européenne depuis trente ans, et notamment la naissance de l’euro, ont été suivis d’une série de crises économiques et politiques qui mettent en question l’unité de l’UE.

Pour le politologue Pascal Boniface, nous sommes passés en trente ans d’un système bipolaire à un système multipolaire annonçant la fin du monopole occidental.

« L’apocalypse terroriste s’abat sur New York et Washington », titre Le Figaro au lendemain des attaques du 11 septembre 2001. Cet attentat hors norme nous a-t-il fait basculer dans l’ère du terrorisme ?

L’émergence des pays du Sud allait-elle changer le monde, comme l’espéraient certains ? C’est plutôt à une grande divergence des trajectoires qu’on assiste aujourd’hui.

En politique, faire une connerie, même magistrale, n’est pas toujours calamiteux : il est possible de retourner la situation à son avantage. Et se laisser sous-estimer est une sage précaution.

Quoi ? La connerie bouleverse nos vies et nos sociétés jour après jour et les sciences humaines s’interdiraient de la prendre à bras-le-corps ? Il est grand temps de réparer cette négligence.

Dans son dernier livre, l’économiste Julia Cagé se livre à une analyse systématique de l’influence de l’argent privé dans les démocraties occidentales. Et propose une refonte en profondeur du financement des partis et des campagnes politiques.