Massivement fondées sur l’économie de l’attention, la plupart des plateformes numériques tirent leur rentabilité de la maximisation de notre temps d’utilisation. De quoi compromettre notre santé mentale ?
Massivement fondées sur l’économie de l’attention, la plupart des plateformes numériques tirent leur rentabilité de la maximisation de notre temps d’utilisation. De quoi compromettre notre santé mentale ?
Communiquer, orienter notre attention, mémoriser, prendre une décision et même nous adapter face à un environnement hostile… Nos émotions ont une utilité avérée.
Notre société moderne met une quantité d’objets et d’opportunités à notre portée. Au risque de nous transformer en éternels indécis.
Comment faisons-nous pour comprendre et produire du langage, raisonner et prendre des décisions, résoudre des problèmes ? Mais aussi pour mémoriser, nous concentrer et reconnaître les objets qui nous entourent ?
Le sommeil est un ange gardien des apprentissages : il fortifie la mémoire, décuple l’attention, stimule la créativité et accélère la maturation du cerveau.
Appelé presque indistinctement TDA/H ou hyperactivité, ce trouble sème la zizanie dans les familles et les écoles. Il perturbe le développement des enfants et déconcerte parents et enseignants. Quels sont les symptômes ? Comment le soigne-t-on ? Comment évolue-t-il à l’âge adulte ?
De récentes études prouvent que la méditation aide à lutter contre la dispersion. Pourquoi ?
L’attention est une capacité indispensable au quotidien. Pourtant, il n’est pas toujours aisé d’en faire preuve. Pourquoi ? Comment fonctionne-t-elle ?
Les médicaments psychostimulants sont les plus anciennement prescrits, mais d’autres méthodes cognitives et comportementales peuvent compléter ce traitement.
Se concentrer nécessite de multiples activités cérébrales : définir un objectif, sélectionner les informations pertinentes pour y parvenir, mettre en place une série d’actions dans ce but et, surtout, savoir résister à la dispersion.
La dispersion au travail est en passe de devenir la norme dans bon nombre de professions. Comment y faire face ?
La difficulté à maintenir son attention constitue le symptôme principal de l’hyperactivité. Or de nombreux enfants et adolescents d’aujourd’hui se voient reprocher de ne pas tenir en place, à l’école surtout. Sont-ils pour autant hyperactifs ?
La qualité et la rapidité de l’apprentissage dépendent à la fois des émotions mobilisées, de la motivation, de l’attention, du retour d’information et de la consolidation des savoirs. Bonne nouvelle, il est possible de travailler chacun de ces points.
Il existe différentes familles de troubles mentaux, catégorisées par des classifications internationales. Diagnostiquer un enfant est un exercice délicat, qui passe par des bilan spécifiques. Les référents peuvent varier en fonction des praticiens et de leur spécialités (psychologues, psychiatres, orthophonistes). Pour certains troubles à spectre large, comme l’hyperactivité ou les dys, il peut être utile de faire appel à une équipe pluridisciplinaire.
Chercheur en neurosciences à l’Inserm, Jean-Philippe Lachaux a dirigé pendant deux ans le programme Atol « Attentif à l’école ». Objectif : développer des outils pour apprendre aux élèves à se concentrer.
À l’heure du multitâche, les recherches se multiplient pour comprendre ce qu’est l’attention et comment la maintenir.
Comment l’intelligence est-elle organisée ? Est-elle stable au fil de la vie ? Comment comprendre la progression régulière du QI au sein des pays développés ?