La manière de regarder le corps et de l’évaluer a beaucoup varié au fil du temps. En Occident, l’héritage de la Grèce antique, qui promeut le naturel au détriment de l’artifice, a fortement influencé nos imaginaires.
La manière de regarder le corps et de l’évaluer a beaucoup varié au fil du temps. En Occident, l’héritage de la Grèce antique, qui promeut le naturel au détriment de l’artifice, a fortement influencé nos imaginaires.
Ils ont inspiré l’horreur, l’interrogation, mais aussi la curiosité et la bienveillance. Histoire d’une réhabilitation morale.
Des débuts de l’esclavage à nos jours, beauté rime avec clarté de la peau. Des historiens retracent l’émergence de ce « colorisme »..
Un meilleur salaire, plus de considération, davantage de partenaires amoureux et sexuels… Depuis les années 1980, de nombreuses études évaluent les avantages conférés par la beauté. Quelques exemples.
Liposuccions, augmentations mammaires et chirurgie du sexe féminin se banalisent. Comment l’expliquer ?
La beauté est associée à des stéréotypes de genre : force pour les hommes, délicatesse pour les femmes. Mais ces normes sont de plus en plus contestées.
Avant de juger quelqu’un sur ses paroles ou ses compétences, nous lui prêtons une foule de qualités et de défauts en fonction de son apparence. Un réflexe en grande partie irrationnel et néfaste, mais comment s’en affranchir ?
Dans notre imaginaire, les personnes grosses ou handicapées sont jugées malades, et donc inaptes à la beauté. Des stigmates difficiles à effacer.
Espaces d’échange et de valorisation de soi, les réseaux sociaux regorgent de corps minces, jeunes et musclés, ultranormés et hypersexualisés. De quoi provoquer une épidémie mondiale de complexes ?
Sur Internet, tout est bon pour vous faire consulter une pub, signer une pétition, remplir un questionnaire. Rien de tel que quelques recettes éprouvées dans la vie réelle… et aux effets multipliés dans le virtuel !
Pourquoi aimons-nous l’art ? Peut-être parce que grâce à lui, et malgré notre passivité apparente, notre cerveau peut se mettre dans tous ses états…
Souci esthétique, maternité, conjugalité : pour se poursuivre, l'émancipation doit prendre en compte les deux dimensions publique et privée de l'existence des femmes.
Le souci de la minceur semble n’épargner personne. Et il fait endurer à notre corps une véritable éthique de la restriction.