Il se répand comme une traînée de poudre, mais n’est pas considéré comme une maladie et suscite maintes controverses. Le burn-out n’est-il qu’un faux nez de la dépression ? Que dit-il de notre époque ?
Il se répand comme une traînée de poudre, mais n’est pas considéré comme une maladie et suscite maintes controverses. Le burn-out n’est-il qu’un faux nez de la dépression ? Que dit-il de notre époque ?
De nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer l’extrême fatigue des parents d’aujourd’hui. La levée du tabou sur les difficultés de la parentalité suffit-elle à expliquer l’ampleur de l’épidémie ?
La fatigue n’est pas intrinsèquement négative. En témoigne la passion moderne pour le sport qui, redonnant l’occasion d’éprouver ses limites physiques, procure la sensation d’exister.
Tenir son nourrisson dans les bras, lui rendre ses premiers sourires, accompagner ses progrès jusqu’à le voir devenir adulte, telles sont les joies du quotidien parental et la face brillante d’une médaille qui apporte aussi son lot d’inquiétudes, d’épuisement, et de sentiment de ne pas être à la hauteur. Les injonctions éducatives contemporaines ont-elles eu raison de l’idéal d’une parentalité épanouissante ou celui-ci pourrait-il n’avoir jamais été qu’un mythe ?
Le burnout, forme la plus aiguë d’épuisement au travail, cache bien d’autres formes de fatigue – physique, psychique, émotionnelle. D’où l’essor d’un nouveau champ d’étude : les « fatigue studies ».
Objet médical non identifié, mal défini, aux causes multiples, le burn-out peut-il, et doit-il, être malgré tout reconnu comme une maladie professionnelle ?
La compassion est une qualité attendue des personnels de soins. On attend qu’ils fassent preuve de sollicitude envers les gens dont ils ont la charge. Mais à force d’être appelée, elle use et fragilise aussi les personnels.
Le burnout, tare du monde professionnel contemporain ? Dans les faits, il ne touche pas toutes les personnalités, et le travail est rarement seul en cause. La frontière est floue entre le burnout et la dépression.
Le 23 février dernier, l’Académie de médecine rendait public son rapport sur le burnout. Le champ de la recherche médicale est ouvert !
Pris entre leurs directions et les équipes de terrain, les cadres de proximité sont soumis à rude épreuve. D’autant que les méthodes de management se doivent d’être respectueuses du bien-être des salariés.
La dispersion au travail déboussole, fatigue et démoralise. La capacité à contrôler son attention devient un enjeu à la fois personnel et organisationnel. Récit d’un séminaire de réflexion consacré à l’attention au travail.
La surcharge est souvent le corollaire de l’organisation actuelle des entreprises. À tel point qu’elle semble à elle seule justifier l’existence de tel ou tel poste. Ce qui n’est pas sans conséquence sur le droit du travail !
Réunions, rendez-vous, mails, dérangements, tâches urgentes…, la dispersion pulvérise le travail en miettes d’activités. Faire face à cet éclatement requiert des compétences particulières et une reconfiguration de l’organisation.
Stress, harcèlement, burn-out… Différentes formes de souffrance au travail sont désormais regroupées sous l’étiquette de « risques psychosociaux ». Ils font l’objet d’une attention soutenue des pouvoirs publics et des partenaires sociaux. Mais leurs causes et leur ampleur restent sujettes à de vives discussions.