Pour Jean-Baptiste Fressoz, la question environnementale n’est pas une idée nouvelle. Ces débats existaient déjà dans les sociétés du passé.
Pour Jean-Baptiste Fressoz, la question environnementale n’est pas une idée nouvelle. Ces débats existaient déjà dans les sociétés du passé.
Depuis la publication du premier rapport du Giec en 1990, le consensus des scientifiques autour de l’existence d’un changement climatique provoqué par l’homme a fait entrer cette question dans le débat démocratique.
Depuis Rio en 1992, aucune conférence internationale n’est parvenue à imposer un ralentissement des émissions de gaz à effet de serre qui, année après année, battent des records. Chaque nouveau sommet est désormais présenté comme celui de la « dernière chance ».
De la Russie à l’Alaska, les peuples du Grand Nord font face au changement climatique et à la perte de leurs territoires. Ils ne sont pas pour autant sans prise sur leur destin.
Face aux périls du 21e siècle, l’histoire peut-elle nous offrir des solutions ? Oui, affirme Jared Diamond en revisitant les effondrements de civilisations.
La planète courrait à sa perte, et Homo sapiens serait une espèce en sursis : ce qui n’était depuis quelques années qu’un bruit de fond est en passe de devenir un branle-bas assourdissant. Avant de céder à la panique, quelques dernières nouvelles du front climatique.
Si l’Anthropocène signifie que tout change, par quel bout le saisir ? Géologues, biologistes, historiens, anthropologues, politologues et philosophes ne s’entendent pas forcément sur les priorités.
Sommet de la Terre après sommet de la Terre, la lutte contre le réchauffement climatique a toujours été la priorité. Aujourd’hui, de nombreux États réclament des mesures pour s’adapter au réchauffement climatique qui se profile déjà.
Face aux lenteurs des négociations internationales sur le climat, les géoingénieurs proposent un plan B : refroidir l’atmosphère terrestre grâce à la technologie. Génies avant-gardistes ou dangereux apprentis sorciers ?