Tout le monde peut se dire coach, y compris des amateurs insuffisamment formés, voire des adeptes d’occultisme et de parapsychologie. Les organisations professionnelles s’efforcent de mieux encadrer le métier.
Tout le monde peut se dire coach, y compris des amateurs insuffisamment formés, voire des adeptes d’occultisme et de parapsychologie. Les organisations professionnelles s’efforcent de mieux encadrer le métier.
Ils ont suivi un coaching pour affronter un nouveau poste à responsabilités ou retrouver la forme. Qu’ils soient ravis de cet accompagnement, ou n’en mesurent pas les bénéfices, ils racontent.
Physique, biologie, psychologie, économie… Le coaching mobilise des arguments scientifiques parfois erronés.
Selon la sociologue Scarlett Salman, le succès du coaching professionnel témoigne d’une psychologisation du management et d’un « tournant personnel » du capitalisme. Et sa pratique relève parfois du palliatif.
Dans les communautés masculinistes, des milliers d’adeptes recourent à des coachs sur Internet qui enseignent aux hommes comment reconquérir un pouvoir qu’ils auraient perdu au profit des femmes.
Coachs depuis toujours ou suite à une reconversion, ils sont aujourd’hui des pros de l’accompagnement, spécialisés dans le sport, le rapport au travail, ou encore la famille.
Il n’est pas nécessaire d’avoir été soi-même dirigeant pour bien coacher. Il faut surtout établir des règles éthiques claires, faire preuve d’humilité et renoncer au mythe de la toute-puissance.
Ancien ingénieur, Cyril Godon est devenu coach scolaire bien qu’il préfère parler de coaching « de jeunes ». Une profession et un métier passion.
Au tournant des 18e et 19e siècles, le coaching émerge sur fond de synthèse entre le protestantisme et la psychologie d’une part, le perfectionnisme et le libéralisme d’autre part.
Tout au long de l’histoire, des guides ont aidé autrui à comprendre son sort, à devenir meilleur ou encore à s’épanouir, sans imposer leur point de vue.
PDG de petites ou grandes entreprises, fondateurs de start-up, les dirigeants sont nombreux à faire appel à des coachs. Quelles problématiques les y mènent ? Les coachs peuvent-ils les influencer ?
Un nombre croissant de lycéens sous pression recourent à du coaching scolaire et d’orientation – souvent à l’initiative de leurs parents qui craignent un déclassement.
Dans des sociétés privées de repères traditionnels, comme la religion ou la famille, le coaching prospère sur une recherche de sens. Un désir d’épanouissement s’est substitué à l’impératif du devoir.
Durant des siècles, l’Église s’est chargée de guider les âmes égarées vers le salut. Ses exercices spirituels ont influencé la psychothérapie et le coaching.
Les recommandations et conseils des internautes, stars des réseaux sociaux, s’apparentent à une nouvelle forme de coaching.
Le coach en prise de parole doit-il dicter son discours et sa gestuelle à la personne qu’il accompagne, ou s’adapter à sa personnalité ? Les réponses de Bertrand Périer.
De plus en plus de « sport scientists » se font une place dans l’équipe d’experts entourant les entraîneurs. Pour optimiser la récupération et la nutrition, mais aussi pour forger des esprits de compétiteurs.
Née en réaction à une vision jugée trop scientiste et pessimiste de la santé de l’esprit, la psychologie humaniste a inspiré la psychologie positive et le coaching.
Les coachs se revendiquent de Socrate, des stoïciens ou encore des épicuriens. Mais selon Pierre Vesperini, il renvoie aussi aux premiers intellectuels de cour sous l’Empire romain.