Trouver des idées neuves naît-il d’une illumination soudaine ou d’un patient travail de création qui exige beaucoup de méthode et de labeur ?
Trouver des idées neuves naît-il d’une illumination soudaine ou d’un patient travail de création qui exige beaucoup de méthode et de labeur ?
Pour faire mieux avec moins, se présentent deux voies : jugaad ou low-tech. Comparatif.
L’innovation est une notion hybride, carrefour de plusieurs domaines : économie, histoire, sociologie, psychologie, management, etc. Les approches s’entrecroisent parfois et se cloisonnent souvent. De sorte qu’il est bien difficile d’avoir une vue d’ensemble. D’où ce guide de lecture destiné à cheminer dans les méandres d’un domaine foisonnant.
Innover est devenu la règle d’or de l’art moderne. C’est ainsi que les objets les plus banals peuvent devenir des œuvres, car la nouveauté est dans le geste, et non dans l’objet.
L’histoire n’a retenu d’eux que quelques grands noms : d’Archimède à Thomas Edison, de Léonard de Vinci à Steve Job. Mais ces têtes d’affiche cachent l’armée invisible des innovateurs anonymes qui forment pourtant l’essentiel de l’innovation ordinaire.
On voit souvent le système scolaire comme un système bloqué incapable de se réformer. La réalité est en fait plus complexe : les dynamiques de changement sont bien présentes, même si elles sont souvent freinées par le jeu des différents acteurs.
L’innovation serait le moteur de la croissance et de l’emploi : cette apparente vérité, qui sert de fondement aux politiques d’innovations, est pourtant loin d’être évidente.
On les appelle les « makers » (« ceux qui fabriquent »). Ces passionnés de bricolage, de technologies et d’impression 3 D sont en train de se structurer en un mouvement international. Avec un objectif : révolutionner le travail.
Cours sur tablette, mooc, serious game… L’institution scolaire reste prudente vis-à-vis de ces nouveaux outils. Au risque de se faire dépasser par l’enseignement privé ?
Pierre-Michel Menger vient de faire son entrée au Collège de France. Ce sociologue discret est en train de bousculer la sociologie du travail en s’appuyant sur l’étude des professions créatives.
En 1976, Edgar Morin, proposait, dans la revue Communications, un texte programmatique justifiant l’élaboration d’une théorie complexe de la crise, intégrant la notion d’incertitude comme symptôme clé de l’élargissement d’une crise de la civilisation.
Depuis les années 1960, Edgar Morin a régulièrement tenu son Journal. Tout à la fois journal intime, carnet de recherches, carnet d’idées, récit de voyage, cette prose dense et riche nous dévoile une pensée toujours en mouvement.