Avant de devenir le célèbre avocat et ministre qui fit abolir la peine de mort, Robert Badinter a étudié les sciences sociales. Il ambitionnait de « ramener la sociologie sur terre ».
Avant de devenir le célèbre avocat et ministre qui fit abolir la peine de mort, Robert Badinter a étudié les sciences sociales. Il ambitionnait de « ramener la sociologie sur terre ».
Conjugale, recomposée, homoparentale, monoparentale… Les configurations familiales sont devenues multiples. La pluralité de ces formes n’exclut pas de nouvelles tensions pour répondre aux revendications de chacun d’être « libres ensemble ».
La loi de bioéthique, autorisant entre autres la PMA pour toutes, est entrée en vigueur il y a un an. À la surprise générale, 53 % des demandes proviennent de femmes seules, hétérosexuelles. Signe que le couple n’est plus considéré comme un passage obligé pour avoir un enfant.
Depuis 2002, la loi française reconnaît à l’enfant le droit d’être associé aux décisions qui le concernent, aboutissement d’une lente évolution au sein des familles.
Nous avons tous en nous plusieurs identités, intime, sociale, familiale, plus ou moins compatibles et concurrentielles. Leur jeu définit notre « je ».
Déjà sortis de l’enfance, mais pas encore tout à fait des ados… Depuis quelques années, on parle de plus en plus de « préadolescents ». Que recouvre ce terme controversé ?
Face à l’impératif social du rajeunissement s’inventent de nouvelles façons d’être grands-parents. On apprend de ses petits-enfants autant qu’on leur transmet.
Plus souple et plus cool qu’autrefois, la famille contemporaine promeut un individualisme relationnel : on s’y affirme autant qu’on s’y entraide.