Dieu

Dans les pas de Copernic, Kant opère une révolution en philosophie. Plutôt que de partir des objets pour comprendre la connaissance humaine, il considère qu’il faut partir du sujet. Il en tire une œuvre considérable sur l’homme et ses facultés, la morale, l’action, l’art, la théologie...

Rendre l’humanité immortelle et la lancer à la conquête des étoiles : tel est le rêve du cosmisme, une idéologie antérieure au transhumanisme… et tellement plus ambitieuse !

Ni rire, ni déplorer, ni maudire, mais comprendre : telle est la ligne philosophique de Spinoza, qui s’est inspiré de la démarche géométrique pour penser la nature des choses, le pouvoir politique et les passions humaines.

La religion n’est pas qu’affaire théorique. Au quotidien, les croyants aménagent à leur façon leur rapport au divin.

Il était une « foi »… un rabbin épris de liberté, qui voulait réformer le judaïsme. Il se retrouva crédité de la fondation d’une nouvelle religion.

La religion ne se réduit pas à une croyance en l’au-delà, elle implique aussi un culte, une morale et une organisation. On comprend alors que la religion sert moins à affronter la mort qu’à faire face aux épreuves de la vie.

Le monothéisme juif est né d’un paradoxe : comment expliquer qu’une divinité incapable de défendre son peuple ait pu être promue au rang de Dieu tout-puissant ?

Aux États-Unis, la poussée des affirmations religieuses provoque
 en retour l’émergence d’un athéisme revendicatif.