Écologie

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Ile de Pâques, Mayas... La disparition de ces civilisations serait-elle liée à la dégradation par les humains de leur environnement ? La thèse de Jared Diamond est en fait un avertissement aux sociétés modernes.

La science n’est pas l’activité pure et désintéressée qu’elle prétend être. Le grand partage établi entre science et politique ne fonctionne pas. Décapant !

Longtemps ignorée, l’homosexualité animale s’est maintenant imposée comme un objet d’étude incontournable de l’écologie comportementale.

La société industrielle est devenue une machine folle qui prive les individus de leur liberté et de leur créativité : le constat d’Illich, grande figure de la contre-culture des années 1970 et inspirateur de l’écologie politique, a-t-il vraiment perdu sa pertinence  ?

L’environnement est maintenant au centre des préoccupations politiques. De l’écologie profonde au mouvement de la décroissance, en passant par les promoteurs du développement durable, nombreux sont ceux qui souhaitent rompre avec les modes de consommation actuels.

Quand l'avarice sert la collectivité, elle cesse d'être un défaut.

Fabriquer des carburants à partir des plantes a longtemps été considéré comme une solution d’avenir. Mais la montée en puissance des agrocarburants fragilise l’alimentation mondiale.

Quel point commun relie les livres sur les soucoupes volantes, les chamans, les enfants hyperdoués, le développement personnel et certains des romans les mieux vendus de ces dernières années ? Ils sont tous disponibles au rayon ésotérisme des librairies. Des anthropologues ont enquêté sur ce drôle d’univers…

Les partisans de la décroissance se taillent depuis quelques années un succès croissant au sein des milieux écologistes. Ils plaident la « frugalité heureuse » et la rupture avec la société industrielle pour sauver la planète. D’où vient ce courant de pensée ? Pointe-t-il une issue praticable à la crise environnementale, ou conduit-il à une impasse en confondant combat politique et spiritualité ?

Si le développement durable s’impose sur les agendas politiques, une question demeure : comment le rendre opérationnel ?
Trois théories économiques s’opposent à ce sujet.

Expression à la mode, le développement durable est né des réflexions menées depuis plus de trente ans autour des limites du modèle de croissance productiviste. Si tout le monde s’en réclame, et s’il commence à inspirer des actions concrètes, les désaccords restent nombreux sur la portée de ces principes et sur les responsabilités de chacun face à sa mise en œuvre.

Si l'écologisme a fluctué au cours des trente dernières années, le consensus autour des questions environnementales est toujours solide. Seules les formes d'engagement et la sociologie des militants semblent s'être transformées.

Qu'est-ce que le développement soutenable ? Une croissance qui trouve le moyen de se perpétuer, ou un développement qui met la biosphère au centre de ses préoccupations et non plus l'homme ? Répondre à ces questions revient à s'interroger sur les fondements du capitalisme et les valeurs des sociétés contemporaines.

La diversité biologique de notre planète est menacée par le développement des activités humaines. En dépit de la multiplication des débats internationaux, les différents acteurs, faute de savoir concilier leurs intérêts, semblent impuissants.