Épistémologie

L’histoire n’est pas une science du passé ; elle donne sens au présent. Avec cette conviction, au fondement de « l’école des Annales », Marc Bloch inscrit l’histoire au sein des sciences sociales.

L’histoire ne mérite pas une heure de peine si elle ne vise pas à émanciper l’humanité, affirme Patrick Boucheron, qui vient de faire son entrée au Collège de France.

Tout matérialiste que l’on soit, on peut douter qu’un scanner de cerveau
 nous apprenne ce que c’est que penser. Mais peut-on pour autant proclamer 
l’échec du projet des neurosciences ?

Nouveaux thèmes de recherche, nouvelles démarches, nouvelles 
interrogations liées à l’évolution des sociétés… Le territoire des historiens 
a connu de profondes transformations depuis une vingtaine d’années.

Paradoxalement, les géographes travaillent souvent avec des concepts qui n’ont d’emploi que dans leur culture nationale. Ce qui complique l’internationalisation de cette discipline.

Consacré à la physique, le tome I de La Méthode, intitulé La Nature de la nature, pose le problème de l’organisation de l’Univers comme système complexe, intégrant la relation paradoxale d’ordre et de désordre fondamental.

Au seuil des années 1970, la science est dans le viseur des philosophes. On lui a déjà reproché ses usages désastreux. Désormais, c’est à sa capacité de dire le vrai que s’attaquent de flamboyants penseurs.

Comment se construit la science ? Par une série d’essais et d’erreurs ou par l’apparition de nouveaux modèles dominants, l’un se substituant à l’autre ?

La connaissance scientifique n’est pas un savoir comme un autre : pour Gaston Bachelard, ce qui la caractérise, c’est sa rupture avec les apparences.