Avec Jane Goodall, elle partage la passion des chimpanzés et le goût de la vie sauvage. Mais ses recherches sont ancrées dans le 21e siècle : Sabrina Krief a découvert que les chimpanzés savent se soigner et sont victimes de la pollution.
Avec Jane Goodall, elle partage la passion des chimpanzés et le goût de la vie sauvage. Mais ses recherches sont ancrées dans le 21e siècle : Sabrina Krief a découvert que les chimpanzés savent se soigner et sont victimes de la pollution.
« La Dame de la mer », c’est le surnom prestigieux donné à Anita Conti par les marins qu’elle a côtoyés. Première femme océanographe de France, elle a passé une grande partie de sa vie sur des navires de pêche au hareng ou à la morue. Cette océanographe autodidacte ne considère pas la mer seulement comme un terrain de recherches mais comme une ressource précieuse et fragile.
Elle-même grande voyageuse, Caroline Riegel nous offre ce portrait d’une de ses inspiratrices, la Suissesse Ella Maillart, pour qui l’exploration inlassable de l’Asie fut surtout un périple intérieur.
Journaliste et écrivaine, la genevoise Isabelle Eberhardt fascine par sa liberté. Tombée amoureuse de l’Algérie, elle n’aura de cesse de parcourir les déserts pour raconter son pays d’adoption. Jusqu’à y laisser la vie.
Après avoir gravi l’Everest, cette Japonaise a conquis les plus hauts sommets de chaque continent.
Première femme à traverser l’Atlantique en avion, cette américaine devient une star qui choisit très tôt de sortir des cadres imposés par les hommes. Malgré une fin tragique, elle a constitué une source d’inspiration pour des générations de femmes.
Spécialiste de l’Aurès, Germaine Tillion plaidait pour une ethnologie nourrie de l’aventure du chercheur. Déportée à Ravensbrück, cette patriote convaincue, figure de la Résistance, qui a lutté contre la torture en Algérie, est entrée au Panthéon en 2015.
Dans une passionnante Histoire des grandes exploratrices, à qui elle rend hommage, Caroline Riegel livre ses réflexions sur le voyage au féminin.
Très sollicitée à l’approche de son 90e anniversaire, la primatologue Jane Goodall allait-elle pouvoir répondre aux questions écrites de Sciences Humaines ? Grâce au retard d’un avion dans l’hémisphère sud, elle a trouvé le temps de nous transmettre son message plein d’énergie, par l’intermédiaire de Gallitt Kenan, directrice du Jane Goodall Institute-France.
Embauchée comme couturière pour une expédition dans l’enfer glacé du grand nord, ses ressources et sa ténacité en feront la seule survivante de la mission.
Comme son contemporain Théodore Monod, la petite noble bretonne a d’abord cherché l’aventure en mer avant de découvrir les peuples du Sahara. Elle suit la grande caravane du sel, devient archéologue, spécialiste de la Mauritanie, et s’éteint au Maroc, quasi centenaire.
Historienne diplômée d’Oxford, Gertrude Bell aimait l’action et la politique. Fine connaisseuse de l’Arabie qu’elle a longuement sillonnée, elle a contribué à la création de l’Irak.
Elle fut la première Européenne à être entrée dans Lhassa, ville alors interdite aux étrangers. Sa quête spirituelle accompagne ses longues marches à travers les montagnes himalayennes.
Qui étaient ces voyageuses européennes parties explorer le monde ? Certaines se sont révélées de véritables scientifiques. Ce n’est que depuis peu qu’historiennes et historiens s’intéressent à leurs travaux et à leur personnalité !
Comment cette petite paysanne, déguisée en homme, a-t-elle pu participer à la première expédition française autour du monde, à l’heure où les femmes travesties étaient sévèrement punies ? Sa sagacité et ses talents de botaniste finiront par lui sauver la mise et même la rendre célèbre.
Du Far West à l’Australie, elles sont allées partout, mues par leur passion ou une soif de connaissance et le désir d’échapper aux assignations de genre.
Sa soif d’aventure conduit cette femme bien née, belle et intelligente au Moyen-Orient. Éprise de culture arabe, elle devient une précieuse source de connaissance pour les Européens dans un Orient en pleine ébullition.
Voyageuses, exploratrices, puis scientifiques ou sportives à partir du 20e siècle, les aventurières sont longtemps restées dans l’ombre… L’historiographie récente permet de découvrir leurs exploits passionnants et de leur apporter une reconnaissance bien méritée.