Féminisme

Historienne diplômée d’Oxford, Gertrude Bell aimait l’action et la politique. Fine connaisseuse de l’Arabie qu’elle a longuement sillonnée, elle a contribué à la création de l’Irak.

Qui étaient ces voyageuses européennes parties explorer le monde ? Certaines se sont révélées de véritables scientifiques. Ce n’est que depuis peu qu’historiennes et historiens s’intéressent à leurs travaux et à leur personnalité !

La psychologue Carol Gilligan a été la première à penser et promouvoir l’éthique du care. Cette figure majeure de la pensée féministe fait aujourd’hui le bilan de son œuvre et – chose rare – reformule son postulat de départ.

Désirant, abusé, affamé, maternel, sportif, vieillissant… : le corps féminin est au centre de nombreux récits. Témoin d’un nouvel âge du féminisme ?

L’œuvre éclectique de cette philosophe devenue historienne aborde tour à tour la révolution française, l’école de Jules Ferry ou encore le féminisme « à la française ».

Réfléchir, raisonner, faire de la recherche… Autant d’activités longtemps considérées comme masculines. Plusieurs révolutions politiques et culturelles ont été nécessaires pour faire entrer les femmes sur la scène des idées.

Ce fut la première femme qui vécut de sa plume, une plume qu’elle employa pour défendre… les femmes.

Née au début des années 1990, la théorie queer remet en question les identités de genre masculine et féminine et conteste la norme de l’hétérosexualité.

Alors que la paternité s’envisage désormais en dehors du couple hétérosexuel, les normes de genre seraient-elles en train de voler en éclats ?