Omniprésente dans la littérature contemporaine, l’école est vécue par les élèves comme le lieu de basculement : celui de la relégation ou de l’émancipation sociale. Les enseignants, eux, dépeignent l’inertie d’un système miné par les inégalités.
Omniprésente dans la littérature contemporaine, l’école est vécue par les élèves comme le lieu de basculement : celui de la relégation ou de l’émancipation sociale. Les enseignants, eux, dépeignent l’inertie d’un système miné par les inégalités.
Pour comprendre des adhésions politiques, décrire la honte sociale ou explorer la mémoire de la guerre, de nombreux écrivains inventent aujourd’hui des écritures hybrides, mêlant introspection et ambition sociologique.
Loups, monstres, ogres épouvantables et sorcières maléfiques hantent les contes et fictions pour enfants.
La littérature de jeunesse est le seul secteur de l’édition où la censure s’exerce ouvertement en démocratie. Comment cette « censure » fonctionne-t-elle et à partir de quelle réglementation ?
Les livres à raconter « dès la naissance » se sont largement développés, encouragés par des dispositifs publics qui offrent des albums aux nouveau-nés. Avec des bénéfices désormais reconnus sur le développement de l’enfant.
À travers ses intrigues et personnages, la littérature jeunesse propose bien davantage qu’un divertissement : un laboratoire où jouer et rejouer les scénarios possibles de l’existence.
Émotions, ressentis, questionnements intimes, histoire familiale, traumatismes… : tout artiste puise en soi pour façonner ou interpréter une œuvre. Mais cette intériorité est rarement livrée brute, elle fait l’objet d’une transformation poétique qui la rend communicable à autrui. Témoignages.
William Marx inaugurait en janvier dernier la chaire de littératures comparées au Collège de France. En restituant l’altérité et l’étrangeté des textes anciens ou lointains, il invite les lecteurs à enrichir leur vision du monde.
Depuis la fin des années 1980, des héros présentant des signes d’autisme envahissent les écrans. Au risque de consacrer une image partiale du handicap.
Les récits littéraires racontent des trajectoires humaines, documentent la vie sociale et s’insinuent là où il est impossible d’enquêter. Ils nous outillent pour explorer et comprendre le monde.
À l’occasion de la sortie de son livre Les souvenirs viennent à ma rencontre, nous sommes allés rendre visite à Edgar Morin. Nous avons évoqué les événements et les rencontres qui l’ont formé, les idées et combats auxquels il tient. Mais nous avons aussi parlé d’avenir et des projets de cet éternel jeune homme de 98 ans.
Rêverie, frise chronologique, empathie, transe : un ensemble de compétences et de techniques sont requises dans l’exercice du métier d’écrivain. Enquête menée auprès de trois romanciers confirmés.
Le « rêve américain » a alimenté une kyrielle de romans qui nous font pénétrer dans l’intimité de personnages, migrants, hommes d’affaires ou représentants de commerce qui rêvent d’une vie meilleure. Et qui souvent voient leur rêve se briser…
Littérature, cinéma, séries…, et si en invitant le lecteur à une aventure personnelle, la fiction contribuait à élargir et approfondir notre expérience morale. Là où les systèmes sont prompts à poser de grands principes abstraits et désincarnés, elle constitue un accès irremplaçable à la complexité de la vie éthique.
Philosophe rigoureux plus que romancier fantasque, Umberto Eco n’a entrepris d’écrire Le Nom de la rose qu’après avoir démonté les rouages de ces machines à générer des mondes possibles que sont les récits de fiction.