Il y a bien une corrélation entre la bipolarité et l’appartenance à une profession créative. Ce qui ne signifie pas qu’il faille être bipolaire pour être génial ni que tous les bipolaires soient des génies.
Il y a bien une corrélation entre la bipolarité et l’appartenance à une profession créative. Ce qui ne signifie pas qu’il faille être bipolaire pour être génial ni que tous les bipolaires soient des génies.
Les troubles psychiques restent parfois associés à la violence. Une erreur qui contribue à stigmatiser et retarder la prise en charge des personnes souffrant de ces troubles, souligne Aude Caria, directrice de Psycom.
Ce centre d’accueil de jour, installé sur une péniche en plein cœur de Paris, se veut à la fois établissement de soins et lieu de vie. L’équipe soignante propose une approche particulièrement humaine de la psychiatrie
Comment et pourquoi des carnages, des tueries, des guerres civiles et flambées de violence extrême surviennent-ils dans des sociétés globalement pacifiées ? Voilà l’objet d’un nouveau champ de recherche : l’étude des massacres de masse.
Peut-on être fanatique et rationnel ? Plusieurs livres récents répondent par l’affirmative. Ils exposent la dynamique de groupe et les motivations qui enclenchent la mécanique extrémiste.
En réécrivant l’histoire de la psychiatrie et de la justice pénale, Michel Foucault entreprend de montrer les liens entre savoir et pouvoir. Philosophe et intellectuel engagé, il s’érige en critique de tous les pouvoirs institués.
Trois publications récentes relancent le débat sur la banalité du mal.
Dans son Histoire de la folie, Claude Quétel analyse la manière dont les personnes atteintes de troubles mentaux ont été considérées à travers les âges, en prenant le contre-pied de Michel Foucault. Il dresse également un bilan extrêmement critique de la psychiatrie.
Dans la littérature du XIXe siècle, le psychiatre est avant tout celui qui diagnostique, et prédit un destin funeste à l’aliéné. Et quand il soigne, il abuse de son pouvoir…
Une pierre dans la tête, une intervention du démon, un dérèglement des humeurs… De l’Antiquité à l’âge classique, la folie donne lieu à des explications concurrentes, et donc à des traitements des plus divers.
Le terme date de 1908, mais on peine toujours à s’accorder sur ce qu’il recouvre. Les symptômes se retrouvent dans d’autres troubles, les cas cliniques sont très variés : aucune explication définitive ne se dégage.
Le trouble bipolaire se veut une alternance d’états de dépression et d’exaltation, frappant, depuis trente ans, une frange de plus en plus massive de la population. Pourquoi cette bonne fortune auprès des psychiatres ?
La paranoïa est-elle distincte de la schizophrénie ? S’accompagne-t-elle d’hallucinations ? Les psychiatres l’ont définie par tâtonnements…et ne sont toujours pas d’accord !
Y a-t-il des individus biologiquement prédisposés à tuer ? Si oui, comment les repérer ? Qu’en faire ? Ces questions sont nées dans le domaine médical au XIXe siècle… et n’ont pas disparu.