Faut-il féminiser la langue française ? Le débat a pris le tour aujourd’hui d’une polémique autour de l’écriture inclusive, avec notamment l’usage du fameux point médian.
Faut-il féminiser la langue française ? Le débat a pris le tour aujourd’hui d’une polémique autour de l’écriture inclusive, avec notamment l’usage du fameux point médian.
Les débats sur l’écriture et la grammaire inclusives suscitent les controverses les plus vives. La langue française a-t-elle besoin d’être réformée ?
L’homme aurait-il parlé « pidgin » avant de pouvoir faire des phrases ?
Épicentre des débats théoriques dans les années 1970, la grammaire de Chomsky assimile le fonctionnement du langage à celui d’un automate générateur de phrases.
La grammaire dite « de Port-Royal » entendait ramener à des principes logiques la manière dont nos pensées prennent forme dans le langage. Et ce, pour toutes les langues connues.
Selon John Stuart Mill, nos propos sont vrais quand ils désignent des objets qui font partie du monde. Leur sens vient, en quelque sorte, de surcroît.
Stimulée par la découverte du sanskrit, la « grammaire comparée » se développe tout au long du 19e siècle, avec l’ambition de reconstruire une histoire naturelle des langues indo-européennes.
L’apprentissage du langage, le bilinguisme, les aphasies…, nos connaissances s’affinent grâce à la technologie.
En 1957, Noam Chomsky révolutionnait la linguistique avec son programme de grammaire générative. Qu’en reste-t-il soixante ans plus tard ?
Nous ne pouvons pas penser le monde hors du langage. Fort de cette conviction, Ludwig Wittgenstein entend déjouer les pièges du langage quand il tourne à vide et montre une nouvelle manière de pratiquer la philosophie.
Le langage est une compétence innée, spécifique aux humains, qui permet le fonctionnement de la pensée. De passage à Paris, Noam Chomsky a réaffirmé avec force la théorie qui a fait de lui l’un des plus grands linguistes du XXe siècle.