Née sur TikTok de la réaction de jeunes internautes face à des baby-boomers jugés condescendants, la réplique est entrée dans le langage courant. Slogan franchement âgiste, ou symbole de la politisation d’une génération ?
Née sur TikTok de la réaction de jeunes internautes face à des baby-boomers jugés condescendants, la réplique est entrée dans le langage courant. Slogan franchement âgiste, ou symbole de la politisation d’une génération ?
Faire de la question des générations la principale ligne de fracture de la société peut dégénérer en une stigmatisation des « jeunes » ou des « vieux » et dissimuler leur diversité.
Assiste-t-on à une guerre ouverte entre les jeunes et leurs aînés, alimentée par des frustrations économiques et des divergences culturelles, ou plutôt à une coupure sur fond d'indifférence et d'incompréhension ? Trois sociologues en débattent.
De la pandémie de covid-19 à la crise climatique, les événements et mutations de ces dernières années ont ranimé le récit de générations qui ne se parleraient plus, se jalouseraient, voire se mépriseraient. Un phénomène nuancé par la recherche en sciences sociales, qui y voit le symptôme d’un malaise politique plus global.
Avant de juger quelqu’un sur ses paroles ou ses compétences, nous lui prêtons une foule de qualités et de défauts en fonction de son apparence. Un réflexe en grande partie irrationnel et néfaste, mais comment s’en affranchir ?
Facteur d’accroissement des inégalités, l’héritage familial jouit néanmoins d’une popularité qui le rend à peu près intouchable, et même difficilement réformable.
Plus fréquentés que jamais, les Champs-Élysées se préparent à accueillir l’été prochain la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques. Mais « la plus belle avenue du monde » donne aussi à voir les fractures sociales françaises.
C’est une des polémiques, les plus célèbres de la sociologie française. Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron expliquent les inégalités sociales à l’école par l’héritage culturel, quand Raymond Boudon considère qu’elles résultent de choix individuels dans une société inégale. Que valent ces explications un demi-siècle plus tard ?
Infirmière, éboueur, caissière..., la crise sanitaire a souligné le décalage criant entre la dimension « essentielle » de certaines activités et leur faible rémunération.
Le principe d’égalité entre les sexes s’est affirmé dans nos démocraties, mais cette évolution est menacée dans les années à venir par les guerres identitaires, le désastre écologique et les inégalités économiques.
Comment se définit la valeur des personnes ? La sociologue Nathalie Heinich propose une analyse fine de nos critères d’évaluation.
Instaurée en 2018 avec la promesse d’améliorer l’orientation des élèves vers le supérieur, la plateforme, régie par des algorithmes jugés opaques, renforce les inégalités et introduit une forme de marchandisation, explique la sociologue Agnès Van Zanten.