Les enfants sont-ils le produit de leurs gènes ou celui de leur éducation ? Cette question a engendré un foisonnement de théories, et continue de tarauder les scientifiques.
Les enfants sont-ils le produit de leurs gènes ou celui de leur éducation ? Cette question a engendré un foisonnement de théories, et continue de tarauder les scientifiques.
Est-elle génétique ? Une ou multiple ? Fixe ou évolutive ? Jusqu’où peut-on la développer ? Panorama de l’état de la recherche sur ces grandes questions.
Depuis l’Antiquité grecque, les humains cherchent l’origine de l’intelligence. Les représentations se sont transférées du monde des idées aux profondeurs de nos circonvolutions cérébrales.
Les théories sur l’acquisition du langage ont longtemps débattu du caractère inné ou acquis de cette faculté, avant d’adopter une position médiane, valorisant l’interaction et l’envie de communiquer du bébé.
La psychologie de l’enfant a produit un foisonnement de théories, parfois opposées et objets de controverses virulentes. Ces travaux ont néanmoins radicalement changé le regard sur l’enfance et sur les manières d’éduquer.
Des filles plus agiles avec les mots, des garçons se repérant mieux dans l’espace ? De tels écarts, sans être systématiques, existent tendanciellement. Sur ce sujet, la vieille querelle entre inné et acquis s’est ranimée.
Une série de découvertes remet en cause certaines des frontières les plus solidement ancrées dans nos esprits : entre l’animal et l’humain, entre l’humain et la machine. Faut-il abolir ces frontières entre les êtres ou repenser la condition de chacun ?
Fin observateur des conduites animales, Konrad Lorenz théorise les comportements instinctifs. Il tentera ensuite d’appliquer ses découvertes à l’être humain, ce qui suscitera de vifs débats.
Nous avons plusieurs mémoires. Si nos gènes nous prédisposent à en privilégier certaines, notre environnement familial exerce une influence bien plus importante.
Souvent considérée comme une « seconde nature », la culture se substitue à une nature inachevée. Mais il existe d’autres relations possibles entre nature et culture…
Petites princesses, garçons manqués, tendances desperate housewives ou femme queer… À l’heure où les modèles féminins se démultiplient, on continue de s’interroger sur les racines culturelles ou naturelles de la féminité. Pourtant ce débat est peut-être derrière nous.
Innées ou acquises ? Réelles ou fabriquées ? Légères ou fondamentales ? Les différences psychologiques entre hommes et femmes sont aujourd’hui l’enjeu d’expériences nombreuses et controversées.