De son théâtre en vers à ses traités et contes philosophiques, Voltaire a laissé à la postérité une œuvre majeure, portant la marque de ses combats pour le triomphe de la raison contre les fanatismes.
De son théâtre en vers à ses traités et contes philosophiques, Voltaire a laissé à la postérité une œuvre majeure, portant la marque de ses combats pour le triomphe de la raison contre les fanatismes.
Le progrès humain est une idée presque neuve en 1750. Parmi les philosophes, nombreux sont ceux qui placent tous leurs espoirs dans les arts et les sciences, mais d’autres s’inquiètent déjà de leurs mauvais usages. C’est le cas de Jean-Jacques Rousseau, pour qui la raison ne fait pas la sagesse.
Si la philosophie est la recherche de la sagesse, le chemin pour l’atteindre n’est pas sans accroc. Contre eux-mêmes, leurs rivaux ou adversaires, les « sages » n’ont cessé de lutter, quitte à devenir de vrais bagarreurs.
Contre Hobbes, Rousseau affirme que l’homme naît sans vice. La question n’est pas seulement morale mais aussi politique car elle engage des conceptions de l’État très différentes.
Pourquoi les individus se réunissent-ils en sociétés ? Comment les « États » naissent-ils ? Hobbes, Locke et Rousseau tentent, chacun à sa manière, d’expliquer l'origine et les rouages de toute communauté humaine.
Avec son traité d’éducation, Jean-Jacques Rousseau initie la révolution copernicienne qui met l’enfant au centre du processus éducatif.
La nature ne doit pas être un simple spectacle. C’est à elle que nous devons revenir et pour cela nous faire botanistes au sens plein du terme.
L’ampleur de son œuvre et ses idées novatrices en ont fait l’un des plus grands philosophes du siècle des Lumières. Pourtant ce défenseur des hommes et de la nature, de la liberté et de l’égalité, fut aussi un solitaire taciturne.