Le temps libre nous échappe. Comment s’en ressaisir ? L’historien Jean-Miguel Pire exhume la notion d’« otium », le « loisir intelligent » chez les Romains, pour en montrer la fécondité à l’âge des écrans.
Le temps libre nous échappe. Comment s’en ressaisir ? L’historien Jean-Miguel Pire exhume la notion d’« otium », le « loisir intelligent » chez les Romains, pour en montrer la fécondité à l’âge des écrans.
Du revenu universel à la garantie de l’emploi, exploration de cinq idées qui sont de plus en plus débattues voire testées.
Faut-il associer le temps libre au vice de la paresse et de l’oisiveté, ou aux vertus de l’ascétisme et de la créativité ? Ce clivage opposa les Grecs et les Romains.
La société française s’est métamorphosée avec l’essor du temps libre et des loisirs. Elle est à l’aube d’une nouvelle révolution numérique et écologique qui transforme les pratiques culturelles.
Le logement, l’alimentation, les loisirs ou encore les valeurs que transmettent les parents à leurs enfants ne leur permettent pas de grandir dans les mêmes conditions.
Pourquoi certains ne partent pas en vacances ? Qui sont-ils ? Avec le développement des transports et hébergements low-cost, les revenus deviennent un peu moins déterminants. D’autres facteurs interviennent, comme l’âge.
La tente, invention de militaires et de scouts, est devenue, dans les années 1960, un abri de vacances pour les familles modestes ou soucieuses de nature. Mais elle a retrouvé depuis la vocation aventureuse qui était la sienne.
Pour l’estivant des années 1960, la formule clés en main, c’est le club ou le village de vacances. Conçus sur des valeurs différentes, ces nouveaux entre-soi offrent à leurs hôtes les moyens de s’initier à une autre vie sans oublier leur condition.
Villes désertées et plages bondées en été : la recette des vacances modernes n’est pas née en un jour. Son succès au 20e siècle résulte de l’heureux mariage d’une poignée d’ingrédients culturels, économiques et sociaux légués par l’histoire.
Les deux semaines de congés octroyées en 1936 apportaient la promesse de vacances pour tous. Mais encore fallait-il que l’habitude se prenne et que la pratique s’organise.
Partir près ou partir loin, mais en tout cas partir… Pas de vacances sans quitter son chez-soi. Aussi divers soient les objectifs poursuivis et les manières de s’y prendre, les Français tiennent-ils toujours à leurs migrations saisonnières ?
Depuis les années 1980, il existe des alternatives peu banales au tourisme traditionnel du vacancier : aventures extrêmes, vacances « trash » ou tourisme engagé. Quelles sont leurs ambitions et avec quel succès ?
L’adoption du bronzage a, en une quarantaine d’années, bouleversé les règles de la pudeur sur les plages. Il faut dire que la mode balnéaire revenait de très loin…
Au motif avoué de santé, la mode des séjours prolongés hors des grandes villes s’est épanouie au 19e siècle grâce à une clientèle de riches oisifs. Ils déterminèrent ainsi le développement des stations thermales, balnéaires et de montagne.
Chercheur en science politique, Julien Weisbein fait du surf et de ses pratiques sociales un modèle de ressourcement démocratique. Rafraîchissant !