Jusqu’à sa fin tragique, le penseur allemand n’a cessé de fuir les classifications et franchir les frontières. Influencée par le marxisme et son identité juive, son œuvre questionne avec une inquiète lucidité notre vision du progrès.
Jusqu’à sa fin tragique, le penseur allemand n’a cessé de fuir les classifications et franchir les frontières. Influencée par le marxisme et son identité juive, son œuvre questionne avec une inquiète lucidité notre vision du progrès.
De nouvelles découvertes archéologiques viennent éclairer l’histoire, encore mal connue, du camp de concentration vosgien.
Le national-socialisme n’entendait pas seulement exercer une dictature brutale, mais refonder les bases de la société et de la culture allemandes. Des travaux de recherche récents exhument le détail d’un programme qui instaurait, entre autres, la race, la nature et l’instinct comme valeurs suprêmes.
La publication des Cahiers noirs de Martin Heidegger a révélé l’ampleur de son antisémitisme. Peut-on distinguer son œuvre de son engagement politique ? En France, cette question est très clivante.
Le racisme naît de la confrontation à l’altérité humaine. Il s’est manifesté dans les sociétés occidentales modernes sous des formes multiples (esclavagisme, génocides, ségrégation raciale…). Aujourd’hui, la question de la compatibilité des cultures lui donne un second souffle.