Depuis une dizaine d’années, les neurosciences fascinent. Perçues comme un gage de scientificité, elles alimentent l’espoir de rationaliser et optimiser les attitudes et pratiques éducatives. Mais que peut-on concrètement en attendre ?
Depuis une dizaine d’années, les neurosciences fascinent. Perçues comme un gage de scientificité, elles alimentent l’espoir de rationaliser et optimiser les attitudes et pratiques éducatives. Mais que peut-on concrètement en attendre ?
Le développement d’un enfant est jalonné de normes : il doit savoir parler à tel âge, lire et compter à tel autre… Les enfants qui sortent du cadre risquent de se retrouver en marge des bancs de l’école.
Pour les partisans de la « neurodiversité », l’autisme devrait être vu comme une autre forme d’intelligence, une façon spécifique de penser ou de voir le monde… Un discours parfois accusé de nier le caractère invalidant de ce trouble.