Son développement alterne des phases de grand chambardement et de périodes plus calmes, mais il ne stagne jamais.
Son développement alterne des phases de grand chambardement et de périodes plus calmes, mais il ne stagne jamais.
Les progrès de l’imagerie cérébrale ont relancé l’espoir de pouvoir définir et localiser la conscience. Mais la science n’a pas encore épuisé ce mystère.
Une zone pour la production du langage, une pour la mémoire, une pour les émotions… Cette conception, héritée du 19e siècle, est aujourd’hui caduque…
Elles nous promettent une meilleure compréhension du cerveau, de la cognition, des émotions, des relations interpersonnelles… Les neurosciences ont-elles les moyens de leurs ambitions ?
La mémoire n’est pas qu’un stock de souvenirs, elle nous permet aussi d’anticiper.
Les troubles du langage n’ont pas nécessairement une origine psychologique. Ils peuvent être liés à un problème neurologique ou encore à une surdité.
À tout prendre, quel est le pire manipulateur ? Sans conteste celui qui, à notre insu, nous pousse chaque jour à tirer des conclusions aberrantes, faire les mauvais choix, nous montrer irréalistes et injustes. C’est-à-dire nous-mêmes !
On ne mémorise pas seul, mais sous l’influence d’un contexte social : la formation et l’oubli des souvenirs personnels sont tributaires de notre culture.
Pas de raison sans émotions, car ce sont elles qui nous guident vers les meilleurs choix. Cette thèse, énoncée en 1994 par Antonio Damasio, a bouleversé depuis la perspective des neurosciences cognitives, et bien d’autres champs du savoir aussi.
Les progrès des neurosciences s’accompagnent d’un mythe scientifique selon lequel il suffirait d’observer l’activité cérébrale pour comprendre le fonctionnement de la pensée.
Mémoire et oubli sont indissociables : c’est en sélectionnant des souvenirs, donc en oubliant certains d’entre eux, que nous construisons notre identité.
Il a déjà montré que les émotions sont indispensables à la validité de nos raisonnements. Dans son dernier ouvrage, Antonio Damasio estime qu’elles pourraient être à l’origine de la conscience humaine et animale.