Paléoanthropologie

Yuval Harari s’est-il trompé ? Dans Sapiens, une brève histoire de l’humanité (2011), l’historien décrivait un phénomène intervenu de manière soudaine il y a 50 000 ans, fondé sur notre capacité à raconter des histoires. Une vision désormais contestée par de nombreux paléoanthropologues.

Le « père de Lucy », disparu en 2022, était un paléoanthropologue mondialement connu. C’était aussi un communicant hors pair, qui suscita de sévères controverses scientifiques.

La paléogénétique est en train de bouleverser notre compréhension de la préhistoire et de redessiner notre arbre généalogique : outre les Sapiens et les Néandertaliens, ont surgi les rameaux des Dénisoviens, Homo de Florès, de Luçon ou de Naledi… Mais que sait-on de nos frères récemment disparus ?

Oui ! Le cerveau d’Homo sapiens est le fruit de 300 000 ans d’histoire, au cours desquels il a évolué, changé de volume, de forme et de facultés…

L’apparition du genre Homo recule de 400 000 ans et celle des premiers outils de… 700 000 ans. Ces deux découvertes majeures, annoncées au printemps 2015, éclairent d’un jour nouveau le scénario de nos origines.

Préhistoire, archéologie, paléoanthropologie, éthologie, et aujourd’hui neurosciences… La connaissance de nos origines s’est construite depuis 
deux siècles à la confluence de plusieurs lignées de recherches. Chronologie…

Une analyse génétique conforte l’idée 
d’une contribution européenne 
au peuplement préhistorique des Amériques. Ce scénario reste une hypothèse.

Faisant reculer la date des premières grottes ornées, les nouvelles datations suscitent des questions inédites.