Tombé du divan du psychanalyste, le terme « pervers narcissique » est aujourd’hui entré dans le langage courant. Le sociologue Marc Joly y voit une réaction au déclin du patriarcat.
Tombé du divan du psychanalyste, le terme « pervers narcissique » est aujourd’hui entré dans le langage courant. Le sociologue Marc Joly y voit une réaction au déclin du patriarcat.
L’histoire critique des perversions sexuelles et la société plus libérale des années 1970 ont fait que la psychiatrie ne stigmatise plus certaines pratiques ou attirances sexuelles. Avec pour limite la délinquance sexuelle.
Sans scrupule, virtuoses, indétectables, les pervers narcissiques sont le dernier avatar du manipulateur. Ils sont pourtant loin de faire l’objet d’un consensus chez les psys…
Sans scrupules, virtuoses, indétectables, les pervers narcissiques sont le dernier avatar du manipulateur. Ils sont pourtant loin de faire l’objet d’un consensus au sein des psys…
Une « névrose génitale » déclenchant un « délire partiel », une dégénérescence héréditaire, un accident précoce : au XIXe siècle, trois grandes grilles de lecture ont tenté d’expliquer l’émergence d’une déviance sexuelle.
Comment mettre en place un travail thérapeutique qui se tienne à distance de la condamnation et de la complaisance ?
Les pervers font le mal pour le mal, jouissent de l’angoisse qu’ils suscitent chez autrui et défient les normes morales d’une société par leurs conduites « déviantes ». Mais est-on pervers de la même façon au Moyen Âge qu’au XXIe siècle ?