Au-delà de transferts et de salaires parfois colossaux, la recherche en sciences sociales décrit un secteur professionnel aux trajectoires instables et aux statuts très inégalitaires.
Au-delà de transferts et de salaires parfois colossaux, la recherche en sciences sociales décrit un secteur professionnel aux trajectoires instables et aux statuts très inégalitaires.
Accessibles en un clic de smartphones, les Uber et autres Deliveroo sont devenus omniprésents dans le quotidien de nos sociétés. Avec quelles conséquences pour les travailleurs ?
Caravane, chalet ou mobil-home : pour beaucoup de Français, ces termes évoquent les vacances au camping, en famille ou avec les amis. Mais d’autres y vivent à l’année, faute de mieux. Afin de comprendre qui ils sont, le sociologue Gaspard Lion est allé vivre parmi eux.
Si l’industrie a fortement décliné au profit du secteur tertiaire, que recouvre ce vaste secteur devenu hégémonique et qui regroupe trois emplois sur quatre ?
L’intérim a explosé depuis quatre décennies. Il concerne aujourd’hui des secteurs et des travailleurs aux profils de plus en plus diversifiés.
Les chemins de la précarité souvent sinueux. Histoires familiales et accidents de la vie interagissent la plupart du temps. Comment s’en sortir ?
Plutôt que de lutter contre la précarité, les pouvoirs publics essaient aujourd’hui d’adapter les aides sociales pour pallier ses désagréments. Or, procéder ainsi maintient l’instabilité professionnelle. D’autres alternatives se dessinent.
La précarité frappe plus souvent les femmes, de plusieurs manières : accès et exercice d’un emploi instable, chômage, inactivité plus ou moins choisie… Différents facteurs expliquent ce phénomène.
Les citoyens les plus précaires votent moins que la moyenne, mais gardent une conscience politique aiguë. Ils perçoivent que certains choix politiques peuvent avoir des répercussions directes sur leur quotidien.
La précarité se développe chez les jeunes. Risque-t-elle de pénaliser leur carrière professionnelle à long terme ?
En sciences humaines comme dans les politiques publiques, la notion de précarité tend aujourd’hui à être concurrencée par celle de vulnérabilité. Ce dernier terme présente des avantages, mais aussi quelques inconvénients.
Il ne suffit pas de garantir un toit pour tous, encore faut-il pouvoir se sentir « chez soi ». Le droit d’habiter, c’est-à-dire de pouvoir choisir son propre logement, fait partie des revendications montantes.