Pour la philosophe Camille Froidevaux-Metterie, les nouvelles formes de conjugalité et de parentalité impliquent de penser la procréation dans une perspective égalitaire.
Pour la philosophe Camille Froidevaux-Metterie, les nouvelles formes de conjugalité et de parentalité impliquent de penser la procréation dans une perspective égalitaire.
La loi de bioéthique, autorisant entre autres la PMA pour toutes, est entrée en vigueur il y a un an. À la surprise générale, 53 % des demandes proviennent de femmes seules, hétérosexuelles. Signe que le couple n’est plus considéré comme un passage obligé pour avoir un enfant.
Comment définir la filiation à l’heure du don de gamète et de l’homoparentalité ? L’histoire du droit apporte ici des pistes utiles.
Les couples hétérosexuels qui rencontrent des difficultés à concevoir un enfant peuvent recourir à l’assistance médicale à la procréation (AMP) sous certaines conditions. Quelles sont les différentes techniques et dans quels cas sont-elles utilisées ? Existe-t-il des risques ? Pourquoi envisage-t-on aujourd’hui d’élargir ces droits ? Qui pourrait en bénéficier ?
La procréation médicalement assistée doit-elle être ouverte à ceux qui ne répondent pas au modèle classique de la famille, qu’il s’agisse des couples homosexuels ou des mères seules ? Nombreux sont ceux à ruer dans les brancards d’une législation restrictive. Reste que la Manif pour tous a montré combien la société pouvait être divisée sur la question.
Depuis 1978, 5 millions d’humains sont nés par fécondation in vitro. De plus en plus de bébés naissent par le biais de « mères porteuses » et d’autres techniques de PMA se profilent à l’horizon.