Débit, volume, rythme… Sans nous en rendre compte, nous adaptons constamment notre façon de parler à nos interlocuteurs. Un phénomène dit « de convergence » ou « d’alignement », étudié au laboratoire Parole et langage d’Aix-en-Provence.
Débit, volume, rythme… Sans nous en rendre compte, nous adaptons constamment notre façon de parler à nos interlocuteurs. Un phénomène dit « de convergence » ou « d’alignement », étudié au laboratoire Parole et langage d’Aix-en-Provence.
Longtemps considéré comme symptôme d’une personnalité trop émotive ou fragile, le bégaiement est aujourd’hui mieux compris et pris en charge grâce aux récents apports des neurosciences.
Les parents ne sont pas les seuls à contribuer au développement du langage chez l’enfant. Leurs camarades ou les professionnels de la petite enfance, par exemple, jouent aussi un rôle important.
L’écriture inclusive fait l’objet de vifs débats depuis 2017, mettant depuis peu l’accent sur le cas spécifique des dys (dyslexiques-dysorthographiques). Mais que sait-on réellement de leurs difficultés ?
Les théories sur l’acquisition du langage ont longtemps débattu du caractère inné ou acquis de cette faculté, avant d’adopter une position médiane, valorisant l’interaction et l’envie de communiquer du bébé.
Si l’origine neurobiologique des troubles dys est bien établie, le rôle des facteurs sociaux et des inégalités dans les trajectoires individuelles reste mal connu.
Chaque langue porterait en elle une culture, une vision du monde, une façon de raisonner… Pourtant cette « relativité linguistique », dite aussi « hypothèse de Sapir-Whorf », est loin d’être aussi radicale.
De récents travaux mettent en évidence des différences neuronales significatives, d’un individu à l’autre, associées aux capacités d’apprentissage des langues.
Dans la continuation des travaux de Noam Chomsky, Jerry Fodor a développé une vision modulaire de l’esprit, dans laquelle le langage se comporte comme une sorte de sous-programme autonome. Avec quelles preuves ?
Selon Steven Pinker, la compétence langagière ne peut être qu’un héritage génétique.
Depuis vingt ans, l’avis des spécialistes sur le bilinguisme précoce est devenu plus que positif. Mais il se heurte encore dans la pratique aux priorités des familles et de l’école.