Dépenser pour se sentir mieux : c’est le credo de l’économie de marché et du marketing depuis le 18e siècle, au risque de susciter de nouvelles pathologies comme l’achat compulsif.
Dépenser pour se sentir mieux : c’est le credo de l’économie de marché et du marketing depuis le 18e siècle, au risque de susciter de nouvelles pathologies comme l’achat compulsif.
Trois mécanismes psychologiques permettent d’expliquer nos difficultés à changer de comportements : la paresse, l’habitude et l’acrasie.
La consommation est assimilée à la possession et à l’accumulation d’objets. Mais pour la comprendre, il faut revenir aux trois activités fondamentales de l’agir humain : l’être, l’avoir et le faire.
De l’invention des supermarchés aux prix et promotions tendancieux, les grandes enseignes font tout pour pousser les clients à acheter. Mais ces derniers ne sont pas si passifs…
En psychologie comme en économie, les rapports entre niveau de richesse et bien-être font l’objet d’études détaillées. Il serait même possible de définir un seuil optimal de revenu, au-delà duquel le niveau de satisfaction ne progresse presque plus.
L’argent joue un rôle important dans les processus de distinction et de hiérarchie. Mais plus que l’acquisition en elle-même, c’est le désir de possession qui procure du plaisir…
Daniel Kahneman est mort ce mercredi 27 mars 2024. Psychologue et économiste, il a mis au point une théorie du raisonnement dans laquelle il distingue un système rapide, proche de l’intuition, et un système lent, qui mobilise la réflexion et le self-control. Il restera une figure essentielle de l’économie comportementale.
L’idéal de l’équilibre de marché a du plomb dans l’aile face aux influences sur les agents économiques. Tour d’horizon des petites et grosses manipulations qui nous guettent.
Nos choix sont moins rationnels que raisonnables, dit Herbert A. Simon. Il pose ainsi les jalons d’une nouvelle science de la décision.
L’économie comportementale décrypte les incitations qui orientent le plus souvent nos comportements de salariés ou de consommateurs.
L’argent ne fait pas le bonheur mais y contribue, dit-on. Mais est-il possible de le confirmer scientifiquement ?
Nous avons deux systèmes de pensée qui se relaient, se complètent et provoquent aussi nos erreurs de jugement. Daniel Kahneman, père de l’économie comportementale, livre dans son dernier ouvrage le résultat de trente ans de réflexions et d’expériences.
Depuis les années 1950, des psychologues économistes se penchent sur la manière dont nous prenons nos décisions. Cette économie comportementale remet en cause la théorie de la rationalité individuelle.
Le politologue Bruno Tertrais défend que l’humanité ne s’est jamais aussi bien portée… Et qu’il n’y a aucune raison que cette tendance s’inverse.