Le sociologue des croyances a traversé une période fanatique dans sa jeunesse. Dans un récit étonnant, il raconte cette expérience exaltée qui a contribué à faire de lui le rationaliste qu'il est aujourd’hui.
Le sociologue des croyances a traversé une période fanatique dans sa jeunesse. Dans un récit étonnant, il raconte cette expérience exaltée qui a contribué à faire de lui le rationaliste qu'il est aujourd’hui.
Black blocs, zadistes, antifas... Après avoir disparu des écrans radars au cours des années 1990, les militants de la mouvance « anarcho-autonome » ont fait peau neuve et refont surface. Au point de susciter l’inquiétude grandissante des pouvoirs publics.
Marginales, clandestines ou violentes, les radicalités politiques sont réputées potentiellement dangereuses pour l’ordre démocratique. Mais entre un black bloc, un indépendantiste corse et un jihadiste, trouver un dénominateur commun se révèle au mieux ardu, au pire caricatural.
Contrairement aux idées reçues, les sirènes du jihadisme ne séduisent pas que des fous ou des désœuvrés. L’embrigadement a ses raisons sociales, familiales, psychologiques, et n’est que rarement l’effet d’un basculement soudain dans la violence.
Une enquête met au jour le potentiel protestataire des lycéens français. Beaucoup se disent prêts à manifester ou à bloquer les lycées ; mais seule une minorité, en rupture, plaide pour le recours à la violence.
Le contexte social (chômage, inégalités…) n’est pas suffisant pour comprendre le jihadisme. Les parcours de jeunes radicalisés montrent des étapes clés : avoir vécu des discriminations, mais aussi s’inclure dans un petit groupe de proches, lui-même relié à un réseau mondial.
La gauche radicale s’est construite autour d’un mot d’ordre : la lutte contre le néolibéralisme. Mais minée par ses divisions internes, elle peine à faire émerger un projet alternatif de société.
Qui se radicalise, pourquoi et par quels processus ? En France apparaissent deux groupes aux ressorts distincts, l’un issu des banlieues et passé par la délinquance, l’autre venant des classes moyennes, le regard tourné vers la Syrie.