Fondée sur les idéaux libérateurs prônés par la Révolution française, l’Europe napoléonienne a abouti à un paradoxe : une Europe des Républiques soumise à un empire.
Fondée sur les idéaux libérateurs prônés par la Révolution française, l’Europe napoléonienne a abouti à un paradoxe : une Europe des Républiques soumise à un empire.
Indigné par la politique répressive menée par Israël à l’égard des Palestiniens, Edgar Morin n’hésite pas à prendre clairement position en 2002, ce qui lui vaut d’être poursuivi en justice. L’affaire sera l’occasion pour lui d’élaborer une réflexion sur la question juive.
Un basculement du monde, c’est ce que conclut un rapport du Centre d’analyse du renseignement américain. Au détriment des États-Unis, au profit des pays émergents ?
Pour maintenir la paix, les actions de l’Onu deviennent de plus en plus des missions politiques, ne se contentant plus de rester de simples opérations d’interposition.
Après plus de soixante ans de conflits, les guerres israélo-arabes se sont transformées en conflit entre Israël et Palestine. Retour sur un affrontement qui pèse fortement sur l’équilibre au Proche-Orient, mais aussi sur le système international contemporain.
Gérard Chaliand est l’un des principaux penseurs actuels de la stratégie. Spécialiste de la guérilla et du terrorisme, il revient sur la spécificité des conflits contemporains, de la guerre d’Algérie aux interventions occidentales en Irak et en Afghanistan.
Depuis plus d’un demi-siècle, Karthoum est la capitale d’un État déchiré par la violence. Sur ce territoire aux frontières arbitraires se déroule une lutte à mort entre cultures.
La Première Guerre mondiale ne s’est pas seulement dans les tranchées, mais aussi dans les villages, les usines, les journaux. Entre le front et l’arrière, deux mémoires différentes se sont mises en place.
L’armée est une préoccupation constante de l’Empire byzantin, souvent sur la défensive. Peu portés sur la bataille rangée, les stratèges de Constantinople prônent un savoir militaire fondé sur la guerre de mouvement et d’embuscades.
Attentats du 11 septembre 2001, guerres sans fin, tempête financière, concurrence asiatique… Le nouveau siècle a ébranlé l’Amérique. Au point que le pays est obsédé par la peur du déclin.
La guerre froide détermine la politique mondiale durant la seconde moitié du XXe siècle autour des États-Unis et de l’URSS. Ce conflit à la fois globalisé et limité est ponctué de crises qui ont fait craindre une apocalypse nucléaire.
La fin du XVIIIe siècle voit naître un monde nouveau. Les guerres de la Révolution et de l’Empire entérinent la fin de l’équilibre des puissances hérité des traités de Westphalie.
Rome a dominé l’Occident pendant près de mille ans. Cette réussite unique repose sur l’articulation subtile de trois éléments : ambition politique, vision stratégique et souplesse tactique.
Né au sein de la gauche américaine des années 1960, le néoconservatisme a progressivement rejoint le camp de la droite. Moins audibles sous la présidence d’Obama que sous celle de Bush, les « néocons » demeurent néanmoins influents, notamment sur les questions de politique étrangère.
Lors du second conflit mondial, les Alliés ont su tirer parti de la fragilité structurelle de l’« ordre nouveau » voulu par Hitler. Ils ont ainsi contrecarré le projet nazi de domination sur l’Europe et le monde.
Au XVIIe siècle, la guerre de Trente Ans déchire les monarchies européennes sur fond de divisions religieuses entre protestants et catholiques. La paix de Westphalie y met fin, inaugurant une nouvelle ère dans les relations internationales.
L’Illiade et l’Odyssée mettent en scène deux archétypes : Achille le combattant fort et intrépide, et Ulysse le stratège rusé et ingénieux. Ces deux modèles structurent encore la pensée militaire.