L’historien américain, fin spécialiste du siècle des Lumières, livre la synthèse d’un demi-siècle de recherches. Il y analyse la montée d'une humeur révolutionnaire fondée sur un rejet du despotisme ministériel.
L’historien américain, fin spécialiste du siècle des Lumières, livre la synthèse d’un demi-siècle de recherches. Il y analyse la montée d'une humeur révolutionnaire fondée sur un rejet du despotisme ministériel.
La Révolution française a ouvert une parenthèse d’espoirs impossibles et pourtant incarnés, trop vite refermée.
L’historien Jean-Clément Martin réfute l’idée que la Révolution française aurait été préparée par les Lumières. Les philosophes n’avaient pas de programme commun ; et la majorité n’espérait pas renverser le roi, mais tempérer l’absolutisme.
Plus de deux siècles après son exécution, Robespierre et la Terreur stimulent toujours d’intenses débats historiographiques. Quatre livres tentent, chacun à leur manière, de rebattre les cartes.
En pleine révolution, elle publie sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (1791), pour dénoncer la domination masculine qui exclut les femmes de la vie publique.
La Révolution française a proclamé haut et fort l’égalité entre tous les citoyens. Mais était-elle valable pour tous et toutes ?
De 1831 à 1867, soit près de quarante années de travail, Jules Michelet rédige une monumentale Histoire de France qui marquera les mémoires. Elle décrit la longue avancée d’un peuple vers sa liberté et contre la fatalité. Ce faisant, il crée un genre d’histoire promis à un grand avenir.
Comment un petit Corse né Bonaparte, parti de si bas, a-t-il pu devenir Napoléon, empereur des Français, maître de l’Europe ? Grâce à son mental exceptionnel à une époque d’affirmation de l’individu, répond l’historien Patrice Gueniffey, auteur d’une magistrale biographie de Bonaparte.
Fondée sur les idéaux libérateurs prônés par la Révolution française, l’Europe napoléonienne a abouti à un paradoxe : une Europe des Républiques soumise à un empire.
L’historien François Furet (1927-1997) ressuscite sous la plume de Christophe Prochasson. Cette biographie est l’occasion d’une belle réflexion sur le crépuscule des passions politiques à la fin du XXe siècle.
La fin du XVIIIe siècle voit naître un monde nouveau. Les guerres de la Révolution et de l’Empire entérinent la fin de l’équilibre des puissances hérité des traités de Westphalie.
Révolutions, guerres, émeutes… Le climat a été accusé de bien des maux. Un examen plus poussé montre que, s’il est loin d’être le seul responsable, il a souvent figuré parmi les agents déclencheurs des crises sociales.