Améliorer sa capacité à prendre la parole, à argumenter et à convaincre ne se réduit pas à un exercice de style. C’est une compétence essentielle pour participer au débat démocratique.
Améliorer sa capacité à prendre la parole, à argumenter et à convaincre ne se réduit pas à un exercice de style. C’est une compétence essentielle pour participer au débat démocratique.
Ce penseur de l’Antiquité s’est imposé par son art du discours et de la critique qu’il a appliqué en tant qu’avocat, homme politique et philosophe.
Philosophe et philologue, Barbara Cassin réhabilite la parole et montre son pouvoir. En modelant nos représentations, certains discours changent les façons de penser et de vivre.
Un « grand oral » sera introduit en 2021 avec la réforme du baccalauréat. Il vient bousculer les habitudes d’une école dominée depuis Jules Ferry par la culture de l’écrit.
L’éloquence peut rallier des hésitants, renverser un gouvernement, galvaniser les esprits, mobiliser pour un combat… De Clemenceau à Macron, elle s’est adaptée, changeant de nature et de forme.
Bien plus que les autres candidats, Emmanuel Macron a usé des pronoms personnels à la première personne, « je » et « nous », pendant sa campagne présidentielle. Que révèle cette rhétorique ?
Discours à géométrie variable, « éléments de langage » élevés au rang des beaux-arts, petites phrases tronçonnées, mixées et diffusées instantanément dans l’océan d’informations de la Toile… Il apparaît plus difficile que jamais de discerner ce qui relève de la bonne foi, de la tactique et de l’esbroufe dans la parole politique.
Deux chercheurs ont décortiqué 500 discours des Le Pen, père et fille. Mis en perspective, ces textes révèlent des ruptures lexicales, mais aussi les permanences du «code» frontiste.